Chapitre I
Eugène Rougon, fils de Pierre et Félicité Rougon, en même temps que le coup d'État du 2 décembre 1851, est devenu président du Conseil d'État, principal exécutant de la politique impériale. Il dirige d'une main de maître les séances à la chambre des députés, sa parole faisant autorité. Mais la nouvelle se répand que, en disgrâce auprès de l'empereur, il lui a présenté sa démission.
Chapitre II
Cette retraite apparente est l'occasion de voir ses amis et connaissances se manifester, en quête de dernières faveurs avant son départ.
Chapitre III
Après plusieurs avances repoussées, Eugène Rougon accepte de rencontrer Clorinde Balbi, fille d'une comtesse italienne, arriviste et oisive à la recherche d'un parti à épouser. Séduit par sa beauté sauvage et bien que peu enclin à céder au sexe faible, il se rend néanmoins régulièrement à son domicile et, malgré lui, se confie sur ses ambitions. Fasciné, il la désire.
Chapitre IV
La cérémonie de baptême du prince impérial est l'occasion d'un rassemblement de foule admirative et curieuse où les conversations, surtout critiques, sont nombreuses. Clorinde et Rougon y assistent, la première ravie du spectacle, le dernier jalousant le succès de l'empereur.
Chapitre V
Sous de futiles prétextes, Clorinde se rend maintenant au domicile de Rougon, excitant son désir mais se refusant tant qu'il ne l'aura pas épousée. Excédé par les pulsions que la jeune femme réveille en lui, il préfère s'en éloigner et lui propose de s'unir à un bel et riche homme politique qu'il juge stupide et faible : Delestang. Furieuse d'être abandonnée, elle accepte non sans se promettre de se venger. Peu de temps après le mariage, Rougon lui-même se marie (par convenance politicienne plus que par amour) à la fille du président de la cour d'appel. (...)
[...] Chapitre VI Assoiffé de pouvoir, commence alors pour Rougon une période difficile pendant laquelle ses ennemis d'avant se réjouissent, attisés par la presse qui le vilipende, et les réunions avec ses amis dans son salon sont ternes et monotones. Il n'a pas cessé de voir Clorinde, mais ses rapports sont devenus quasi paternels, s'attachant à corriger son apparence par trop sauvage. Ils discutent alors régulièrement de politique, lui se confiant sur son intention de quitter Paris pour un projet de grande culture dans les Landes, elle arrivant à pénétrer ses secrets et satisfaisant ainsi sa nature intrigante. [...]
[...] Sentant que l'excès de pouvoir nuit à ce dernier mais aussi parce beaucoup n'obtiennent plus autant d'avantages, son entourage se montre ingrat et l'accuse de toutes les vilénies, se rendant dorénavant aux soirées organisées par Clorinde dont certains tentent d'obtenir la promesse de faveurs. Enfin, pour venir en aider à des amis qui s'estiment floués par des religieuses, Rougon ordonne une perquisition dans un couvent, acte sacrilège qui va hâter sa chute. Chapitre XIII Les scandales s'accumulent parmi les protégés de Rougon, laissant augurer la disgrâce prochaine du ministre. [...]
[...] Chapitre II Cette retraite apparente est l'occasion de voir ses amis et connaissances se manifester, en quête de dernières faveurs avant son départ. Chapitre III Après plusieurs avances repoussées, Eugène Rougon accepte de rencontrer Clorinde Balbi, fille d'une comtesse italienne, arriviste et oisive à la recherche d'un parti à épouser. Séduit par sa beauté sauvage et bien que peu enclin à céder au sexe faible, il se rend néanmoins régulièrement à son domicile et, malgré lui, se confie sur ses ambitions. [...]
[...] Chapitre IX En le nommant, les consignes de l'empereur ont imposé à Rougon une répression brutale et massive des dissidents et opposants républicains. Ainsi, il emprisonne et déporte impunément, devenant à lui seul la loi et le pouvoir. Ayant une totale liberté d'action, c'est l'apogée de sa carrière, idolâtré par le groupe d'amis avides qu'il a placés et composent son entourage. Néanmoins, alors que Clorinde est la principale instigatrice de son retour, il la considère toujours comme un objet de désir. [...]
[...] Chapitre VIII La caution de l'empereur tardant à venir, les amis de Rougon en profitent pour se livrer à un travail d'influence afin de le ramener au pouvoir. Grande manipulatrice, même Clorinde Balbi, un temps compromise avec de Marsy (rival politique de Rougon), prend la direction de la bande pour hâter la réussite du projet. Mais Rougon est informé en secret de l'attentat d'Orsini (un révolutionnaire italien) contre Napoléon III, prévu devant l'Opéra. Cependant, il n'en révèle rien et laisse le drame se produire : malgré plusieurs victimes, l'empereur en réchappe sain et sauf. [...]
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