I) Résumé de La Fortune des Rougon, Émile Zola
Chapitre I
Décembre 1851. Âgé d'environ dix-sept ans, Silvère doit quitter Plassans, petite ville du Midi, et sa tante Dide, républicain convaincu et armé, pour rejoindre les insurgés du mouvement populaire de révolte contre le coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte. Il passe la dernière soirée avec son amie Miette (orpheline de mère et dont le père est au bagne pour avoir tué un gendarme), de quatre ans sa cadette, lorsque la colonne populaire arrive. Au dernier moment, la jeune fille s'empare du drapeau des trois mille contestataires, décide de marcher en tête du cortège et d'accompagner Silvère.
Chapitre II
Plassans est une petite ville provençale qui a conservé le sectarisme des quartiers et le caractère dévot et aristocratique des cités de cette région. C'est dans ce milieu que vécut jusqu'en 1848 la famille marginale de Pierre Rougon. Des parents de sa femme, les Fouque, riches maraîchers, ne subsistait que la fille Adélaïde, dite tante Dide (née en 1768 et atteinte de la même « fêlure » héréditaire que son père), qui épousa Rougon alors qu'il n'était qu'un serviteur à gages resté à son service. Quinze mois plus tard, celui-ci décéda peu de temps après la naissance de son fils, Pierre. Après seulement un an et contre toute convenance, la jeune veuve vécut en concubinage avec Macquart, contrebandier, ivrogne et violent, qui lui donna un garçon, Antoine Macquart, et une fille, Ursule Macquart. Fils légitime, très tôt Pierre manifeste l'appât du gain, l'ambition et l'appétit du pouvoir. Afin de prendre le contrôle de l'exploitation, il se hâte de marier Ursule (atteinte de la fragilité mentale de sa mère) au chapelier Mouret, fait incorporer Antoine (chez qui se retrouve la folie de sa mère mêlée à l'ivrognerie et à la violence de son père) à sa place et réussit à éloigner sa mère chez Macquart qui a été abattu par les douaniers. La richesse lui permet alors de s'élever socialement en épousant Félicité Puech, fille de commerçants menacés de faillite, apportant comme dot l'argent de la vente du terrain des Fouque, spoliant sa mère et sa fratrie. De roublardise assortie et ambitieux, le ménage rêve de fortune pendant trois décennies, tandis que naissent trois garçons (Eugène, Pascal et Aristide) puis deux filles (Sidonie et Marthe). Contre l'avis de leur père, la vanité de Félicité pousse l'instruction des enfants, Eugène et Aristide dans le droit, Pascal en médecine. Cependant, leurs destinées varient : Eugène, ambitieux, végète d'abord médiocrement à Plassans avant de partir à Paris ; Aristide, paresseux, se marie avec Angèle Sicardot, a un garçon Maxime et travaille à la sous-préfecture de Plassans ; seul Pascal, modeste et intègre (s'opposant ainsi à sa famille), s'installe humblement dans sa ville natale, menant en parallèle des études sur l'hérédité. Ayant marié leurs deux filles, Pierre et Félicité Rougon quittent leur commerce d'huiles, déménagent dans un vieil appartement, appauvris par leurs garçons mais aspirant toujours à la (...)
[...] Furieuse, Nana les met tous deux à la porte en leur dévoilant la présence de Fontan, un collègue comédien, dans son lit, avec qui elle sort depuis huit jours. Chapitre VIII Poursuivie par les créanciers, Nana quitte son appartement et, amoureuse, s'installe avec Fontan dans un deux pièces, chacun amenant quelques économies. Sa maison de campagne, la Mignotte, est saisie et vendue afin d'éponger une partie des dettes. Rapidement, le couple n'ayant plus de travail, l'amant devient avare et violent, et finit par la battre régulièrement. [...]
[...] C'est alors que les amants décident d'assassiner Roubaud. À cette fin, ils lui demandent de venir à la Croix-de-Maufras et prévoient de maquiller sa mort en suicide en le mettant sur la voie ferrée. Mais, le soir du meurtre venu, luttant contre le frisson, égaré par sa folie du meurtre et l'insoutenable attente, Lantier égorge sa maîtresse et s'enfuit pour dormir à Rouen afin de se forger un alibi. Stupéfait en voyant un homme s'éloigner de la maison en courant, Cabuche entre et découvre le corps sans vie de Séverine, lorsqu'il est surpris par Roubaud et Misard qui arrivent. [...]
[...] Afin d'y répondre, il continue à s'instruire en lisant des livres, la médecine du mineur ou des traités d'économie politique. Sa honte inculte fait place à de l'orgueil : petit à petit, sa révolte contre le capitalisme mûrit. Son influence sur les ouvriers ne fait que s'accroître, parallèlement à son instruction que ses camarades admirent. Dorénavant, il est décidé à rétablir la justice et à combattre l'esclavage des mineurs. IV C'est le jour de toucher le salaire pour les mineurs. [...]
[...] Chapitre V Saccard connaît bien des déboires et doit lutter pour vaincre la faillite. Néanmoins, son train de vie ne baisse pas et, dans l'optique d'acquérir définitivement les terrains de Charonne, il ne cesse de faire signer à Renée des billets de reconnaissance de dette contre la remise de liquidités pour satisfaire sa nature dispendieuse. Pendant un an, Maxime et Renée poursuivent leur liaison et côtoient abondamment le vice. Lorsque l'argent vient à manquer, elle en demande à son époux, qui accepte tout en essayant de renouer une vie conjugale. [...]
[...] Cependant, Mouret est perplexe, intrigué par le comportement du religieux qui épie en permanence les habitants de Plassans et accepte l'invitation de Félicité Rougon à son salon. Chapitre VI Au cours de la réception chez les Rougon, l'abbé Faujas surprend plusieurs conversations des habitants de Plassans, dont certaines médisantes sur son passé. Cependant, l'aide précieuse de Félicité lui suggère d'user de son influence auprès des femmes de la ville afin d'être apprécié, et lui demande de raccompagner sa fille Marthe en rentrant. [...]
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