Chapitre I
L'histoire se déroule en Picardie. Durant l'hiver 1860, devant la cathédrale de Beaumont enneigée, Angélique, âgée de neuf ans, fille adultérine de Sidonie Rougon, est recueillie par un couple de chasubliers, les Hubert. Sauvage et transie de froid, l'enfant laisse échapper son livret d'élève délivré par l'Administration des Enfants assistés du département de la Seine, qui leur apprend qu'elle a été abandonnée, d'abord placée dans une famille de cultivateurs près de Nevers, puis chez des fleuristes à Paris, et enfin auprès de la famille Rabier établie à Beaumont. Constamment maltraitée par cette famille d'alcooliques, l'enfant a profité du lendemain de Noël pour s'enfuir. Époux stériles, les Hubert font les démarches auprès de l'Assistance publique pour qu'elle soit leur pupille et travaille chez eux comme apprentie.
Chapitre II
Famille très pieuse confectionnant des vêtements brodés pour les prêtres, les Hubert habitent une petite maison adossée à la cathédrale. Angélique y apprend la broderie, montrant beaucoup d'application et de goût, mais ne manifeste aucune disposition pour les études. D'abord révoltée et capricieuse, la jeune fille fait progressivement taire la nature colérique héritée de sa mère. Vers douze ans, entourée d'affection, passionnée et pure, elle découvre un livre qui va changer sa vie : <em>La Légende dorée</em>, plein d'images et de renseignements sur les saints. Elle s'émerveille et se bonifie en s'identifiant alors aux saintes, rêvant d'avoir le même destin glorieux. À quinze ans, Angélique est une belle jeune fille et, en attendant sa majorité pour l'adopter, les Hubert la prennent sous tutelle officieuse.
Chapitre III
Devenue une remarquable brodeuse, Angélique rêve d'amour et imagine qu'un prince viendra la chercher.
Chapitre IV
Maintenant dans sa seizième année, Angélique guette par la fenêtre de sa chambre l'apparition qui va bouleverser le cours de sa vie, son imagination hantée par les histoires de <em>La Légende dorée</em>.
Chapitre V
(...)
[...] Elle lui apprend même le mariage de Félicien, prévu par son père à l'automne suivant avec une fille de son rang. Déçue, surtout par le manque de franchise de Félicien, Angélique se soumet et tente de l'oublier, s'engageant à ne pas chercher à le revoir. Chapitre X Respectant son serment, Angélique pense cependant toujours au jeune homme. Sa mère lui apprenant que Monseigneur, échaudé par les ravages de la passion, s'oppose aussi à leur mariage, elle va alors le voir : ses supplications échouent. [...]
[...] Chapitre V Enfin, un jour qu'elle participe à la grande lessive trimestrielle dans la rivière, l'apparition se matérialise sous la forme de Félicien, artisan verrier et fils de Monseigneur d'Hautecœur (mais elle ne le sait pas encore), prélat de la cathédrale mitoyenne, alors qu'il répare les vitraux de l'édifice religieux. Progressivement, ils s'aiment. Pourtant, maladroit, le jeune homme se précipite trop et se déclare : prise de peur, Angélique s'enfuit. Chapitre VI Alors qu'Angélique est perturbée par ses sentiments, Félicien vient chez les Hubert pour lui commander une mitre pour Monseigneur, que des dames de la ville veulent lui offrir pour la procession du Miracle. Afin de se rapprocher et de la voir, le jeune homme propose de contrôler l'exécution du travail. [...]
[...] Décidé à s'enfuir avec elle et l'épouser, le jeune homme ne parvient pas à lui faire abandonner le domicile de ses parents, Angélique refusant de l'accompagner sans l'autorisation de Monseigneur. Chapitre XIII Angélique est mourante lorsque les deux familles consentent enfin au mariage. Les prières et l'amour qui l'entoure lui permettent de s'éveiller. Chapitre XIV Malgré sa joie, la jeune fille ne se rétablit guère, suffisamment cependant pour préparer la cérémonie. Le jour du mariage, même si son rêve s'est réalisé, Angélique s'éteint à la sortie de l'église, après avoir donné un unique baiser à Félicien. [...]
[...] Chapitre VIII Le jour de la procession, pendant le défilé, Angélique et ses parents adoptifs découvrent que Félicien est le fils de Monseigneur, apprenant que ce dernier est entré dans les ordres lorsque sa femme est morte en mettant l'enfant au monde. Le rêve de la jeune fille semble se réaliser. Chapitre IX Le soir, après le repas, Angélique sort retrouver Félicien, à l'insu de ses parents. Tous deux évoquent leurs souvenirs et se confient à nouveau leur amour. Avant de se séparer, ils envisagent même de se marier. [...]
[...] Constamment maltraitée par cette famille d'alcooliques, l'enfant a profité du lendemain de Noël pour s'enfuir. Époux stériles, les Hubert font les démarches auprès de l'Assistance publique pour qu'elle soit leur pupille et travaille chez eux comme apprentie. Chapitre II Famille très pieuse confectionnant des vêtements brodés pour les prêtres, les Hubert habitent une petite maison adossée à la cathédrale. Angélique y apprend la broderie, montrant beaucoup d'application et de goût, mais ne manifeste aucune disposition pour les études. D'abord révoltée et capricieuse, la jeune fille fait progressivement taire la nature colérique héritée de sa mère. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture