Chapitre I
La famille Mouret, composée de Marthe Rougon et de François Mouret, cousins germains, et de leurs trois enfants (Octave, Serge et Désirée), mène une retraite heureuse à Plassans après avoir abandonné leur commerce de vin, d'huile et d'amande en gros à Marseille. Ayant des pièces inoccupées, François décide de les louer à un prêtre venu du diocèse de Besançon, l'abbé Faujas.
Chapitre II
Le jardin de la maison des Mouret, situé entre la mairie favorable à l'Empereur et la villa Rastoil où vit un magistrat royaliste, est la fierté de François : il aime y voir pousser ses légumes et fleurir ses arbres fruitiers. Homme noir, l'abbé Faujas prend possession de sa location, accompagné de sa mère entièrement dévouée à sa cause.
Chapitre III
L'installation de Faujas est synonyme pour la famille Mouret de profonde perturbation : particulièrement discret, l'abbé investit peu à peu la demeure et fait éclater la vie calme et bien réglée de François. De plus, à Plassans, la rumeur lui prête une réputation malveillante. Même la bonne des Mouret, Rose, qui a pourtant parlé longuement avec la mère Faujas, ne parvient pas à renseigner davantage son employeur.
Chapitre IV
Amené à monter chez son locataire pour un dégât des eaux, François Mouret, habilement sollicité par l'abbé, ne tarit pas d'informations, notamment politiques, sur les personnalités du voisinage et de Plassans en général. Au bout d'un moment, surprenant le calme et l'attention du prélat, il comprend qu'il a trop parlé et s'éclipse.
Chapitre V
Félicité Rougon rend visite à sa fille Marthe, tenant rancune à son gendre qu'elle accuse d'avoir facilité le passage de Plassans, alors aux Bonapartistes (grâce aux intrigues de son mari, La Fortune des Rougon), aux légitimistes, partisans de la Monarchie. Sous le prétexte de les informer de la prochaine reprise de la tenue de son salon vert ouvert au Tout-Plassans, et les y convier, rencontrant alors l'hostilité de son gendre, elle souhaite en fait faire adhérer l'abbé Faujas à sa cause. Cependant, Mouret est perplexe, intrigué par le comportement du religieux qui épie en permanence les habitants de Plassans et accepte l'invitation de Félicité Rougon à son salon. (...)
[...] Il se rapproche peu à peu de Marthe et est encensé par Mouret auprès des habitants de Plassans. Enfin, profitant d'un fait divers de la ville, il suggère même à l'épouse de créer un établissement pieux pour aider les jeunes filles en perdition. Chapitre VIII Sur les conseils de sa mère, Marthe démarche toutes les femmes les plus en vue de Plassans pour former le comité directeur de l'œuvre de la Vierge se répandant en éloges sur l'abbé Faujas et lui attribuant l'initiative de la fondation. [...]
[...] Chapitre XXII Profitant de la porte de sa chambre restée ouverte, vraisemblablement grâce à l'intervention de Macquart (pour se venger des Rougon) et de l'abbé Fenil (rival de l'abbé Faujas), Mouret s'évade des Tulettes et retourne à Plassans. Sur place, il constate la destruction de son jardin, l'occupation de son lit par les Trouche et décide de mettre le feu à son ancienne demeure. Il périt dans l'incendie, de même que l'abbé Faujas, sa mère et les Trouche. Chapitre XXIII Peu après dans la nuit, Marthe décède auprès de sa mère, des suites d'une phtisie qui évoluait depuis plusieurs années. [...]
[...] Chapitre XX Marthe est de plus en plus malade, associant une évidente fragilité mentale à des signes respiratoires. Depuis l'internement de Mouret, les Trouche prennent possession de la maison : elle du rez-de-chaussée, accumulant les provisions qu'elle dérobe, et lui du jardin, qu'il détruit complètement. Ayant conquis Plassans, l'abbé Faujas se néglige et retombe dans ses négligences premières, méprisant les habitants et les autres membres du clergé. Il finit par entrer en conflit avec Félicité et Marthe, pleines de ressentiment pour avoir été utilisées afin de servir son ambition. [...]
[...] L'abbé Faujas fait quasiment l'unanimité, même s'il persiste quelques septiques, notamment l'abbé Fenil qui est son rival pour l'évêché et les Trouche qui lui reprochent de les délaisser, se faisant alors consentir par Marthe l'utilisation de la chambre de Serge restée inoccupée. Chapitre XIV Ayant la réputation d'être apolitique, l'abbé Faujas réussit finalement à faire du jardin des Mouret un lieu neutre où les notables de bords politiques opposés se rencontrent. Chapitre XV Entre Marthe excessivement dévote et son mari tout autant avare, le couple est totalement désuni. [...]
[...] Celle-ci se place désormais entièrement sous la coupe de l'abbé Faujas, ne cessant de demander à être confessée. Chapitre XVI Enfin, la benjamine des Mouret, Désirée, simple d'esprit, quitte le domicile familial pour être confiée à sa nourrice. Dès lors, la rupture dans le couple est complète : Mouret dépérit peu à peu, se renfermant dans son bureau, tandis que les Faujas jouissent de la totalité de l'habitation comme il leur plaît. Dans le jardin, les visiteurs se rencontrent assidûment en toute neutralité politique. [...]
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