Chapitre I
Dans une petite ville portuaire de Normandie appelée Bonneville, le maire Chanteau vit avec sa femme Eugénie et leur fils Lazare, dix-huit ans, s'entêtant à devenir musicien, au grand dam de sa mère. Charpentier, les fréquentes poussées de goutte l'ont contraint à céder son commerce caennais de bois à Davoine, contre une rente mensuelle (que celui-ci honore de moins en moins), et à se retirer en bord de mer. Son cousin de Paris, le charcutier Quenu (Le Ventre de Paris) vient de mourir en le chargeant par testament de la tutelle de sa fille Pauline, âgée de dix ans. Partie chercher l'enfant à Paris, son épouse en profite pour régler la succession et vendre le commerce, revenant avec cent cinquante mille francs de titres qu'elle compte garder jusqu'à la majorité de sa pupille.
Chapitre II
La présence de Pauline apporte une joie dans la maison, calmant la ruine et l'aigreur sourde des occupants. Malgré son jeune âge, l'enfant veille son oncle, avec sensibilité et dévouement, lors de ses crises de gouttes et développe une très grande complicité avec son cousin Lazare, qui nourrit d'abord des projets chimériques de compositeur avant d'entreprendre des études de médecine à Paris. Pendant les grandes vacances, la venue pendant quelques jours de la petite Louise, fille du banquier caennais Thibaudier, est l'occasion pour Pauline de manifester une jalousie excessive, blessée de n'être plus le centre d'intérêt principal de la famille et de la complicité nouvelle de l'arrivante avec Lazare. Mais la famille est peu à peu confrontée à d'énormes difficultés matérielles : Davoine, menacé de faillite, ne verse pratiquement plus la rente, et Lazare quémande souvent de l'argent à sa mère alors même qu'il échoue à ses examens et change en permanence d'orientation professionnelle.
Les années passent. Pauline devient une robuste jeune fille (...)
[...] Pauline devient une robuste jeune fille. Afin de subvenir à une demande financière importante de son cousin qui souhaite s'associer et fonder une exploitation sur les algues marines, elle avance l'argent, avant tout pour ne pas qu'il démarche Thibaudier dont elle jalouse la fille. Chapitre III Aussitôt, Lazare et son associé Boutigny font construire l'usine. Mais, alors que le jeune homme lui témoigne une amitié fraternelle, Pauline l'aide à mettre sur pied ses projets chimériques et devient amoureuse, s'éveillant à la vie charnelle. [...]
[...] Peu à peu, elle prend aussi conscience de la passion de Lazare pour sa rivale, cautionnée par la rancune de sa tante à son égard. Chapitre VI Malgré l'attitude hostile de sa tante, Pauline la soigne lorsqu'une insuffisance cardiaque sévère la confine au lit. Son état empire, majoré par la haine pour sa nièce, et, après une longue agonie, elle décède. Chapitre VII La vie reprend peu à peu son cours, même si Lazare reste tourmenté par l'idée de la mort. [...]
[...] Malgré une attirance réciproque et un désir commun, Pauline refuse de se donner. Chapitre X Rongée par l'ennui, Louise a quitté Clermont et est venu rejoindre son époux. Dès le lendemain de son arrivée, la jeune femme, au huitième mois de grossesse, est prise de contractions. Après de longues heures de souffrance et avec l'assistance du docteur, le petit Paul vient au monde tandis que, après bien des inquiétudes, la mère survit. Chapitre XI Dix-huit mois plus tard, Louise et Lazare habitent maintenant Bonneville et Pauline est devenue la marraine de l'enfant, persistant dans ses activités caritatives. [...]
[...] L'exploitation de Lazare vire au désastre, les bâtiments étant finalement cédés à l'associé pour cinq mille francs à peine sur les cent mille investis. Le jeune homme revient alors à son intention première de compositeur, toujours assisté par Pauline, dont il devient amoureux. Alors qu'un état de situation des comptes de Pauline leur est demandée, les Chanteau la font émanciper dans sa dix-huitième année, afin qu'elle puisse épouser Lazare et ne pas avoir à fournir de justificatif, et font nommer le docteur Cazenove, ami de la famille, comme curateur. Chapitre IV C'est le mois d'août. Louise vient passer deux mois chez les Chanteau. [...]
[...] Chapitre II La présence de Pauline apporte une joie dans la maison, calmant la ruine et l'aigreur sourde des occupants. Malgré son jeune âge, l'enfant veille son oncle, avec sensibilité et dévouement, lors de ses crises de gouttes et développe une très grande complicité avec son cousin Lazare, qui nourrit d'abord des projets chimériques de compositeur avant d'entreprendre des études de médecine à Paris. Pendant les grandes vacances, la venue pendant quelques jours de la petite Louise, fille du banquier caennais Thibaudier, est l'occasion pour Pauline de manifester une jalousie excessive, blessée de n'être plus le centre d'intérêt principal de la famille et de la complicité nouvelle de l'arrivante avec Lazare. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture