La Bête humaine est le 17ème roman des Rougons-Macquart dans lequel nous voyons apparaître le personnage de Jacques Lantier, fils de Gervaise Macquart et d'Auguste Lantier. Celui-ci est un « mécanicien de route » sur la voie de chemin de fer Paris-Le Havre.
Le sujet du roman est au départ celui d'un roman documentaire centré sur le chemin de fer (...)
[...] Nous voyons ici en quoi la ligne de chemin de fer constitue la ligne directrice, l'axe à partir duquel se combine les différents chapitres du roman. La Bête Humaine est donc un roman dont l'histoire tourne entièrement autour du crime et du chemin de fer. Jacques, le personnage principal du roman tombe dans une relation inédite avec sa locomotive, ce qui lui permet de contrôler ses pulsions mais ne l'empêchera pas de commettre l'acte irréparable dans le tunnel de Malaunay où il tuera sa femme Séverine . [...]
[...] La Lison devient alors un être féminin : Jacques, par sa tendresse en avait fait un nom de femme, la Lison, comme il disait avec une douceur caressante Mais la Lison n'est pas seulement une brave femme ni une machine bine réglée qui a parfois ses humeurs, c'est aussi un cheval qui galope avec lui dans la campagne Ce personnage fantastique qui aura une mort tragique après le déraillement du train devient donc un symbole épique. A propos du style de Zola, la narration chez lui n'est pas seulement réaliste, elle se développe souvent sous forme épique ou parfois fantastique (exemple : La Lison sous la neige ou Jacques fuyant dans le paysage lugubre de la Croix de Maufras). La construction de l'intrigue autour du chemin de fer. [...]
[...] La Bête Humaine, Emile Zola. Présentation du roman et de son intrigue. La Bête Humaine est le 17ème roman des Rougons-Macquart dans lequel nous voyons apparaître le personnage de Jacques Lantier, fils de Gervaise Macquart et d'Auguste Lantier. Celui-ci est un mécanicien de route sur la voie de chemin de fer Paris-Le Havre. Le sujet du roman est au départ celui d'un roman documentaire centré sur le chemin de fer Le choix du chemin du fer. Zola a en effet choisit la modernité de cet instrument de transport (lié à la révolution industrielle) : en effet, le développement du chemin de fer est une des grandes réalisations du second empire. [...]
[...] Sur cette ligne de chemin de fer, se trouve un lieu stratégique représenté par la Croix de Maufras. Dans ce lieu dit, qui est aussi un lieu maudit, se trouve deux maisons posées de biais séparée par la voie ferrée. La première, celle du garde barrière : Missard et de Flore, la fille de Phasie, amoureuse de Jacques et qui provoquera le déraillement du train Ce lieu dit est situé à égale distance entre deux stations : celle de Malaunay et celle de Barentin. [...]
[...] Le titre du roman nous donne son véritable sujet : la violence criminelle. Dans les autres titres envisagés par Zola, on retrouve le lexique de l'animalité : les carnaciés, les fauves, le réveil du loup. On retrouve aussi le lexique de l'hérédité : le meurtre ancestral nait pour tuer Nous comprenons alors mieux la thèse de ce roman : malgré le développement de la société, l'homme n'a pas changé son comportement, il n'a pas évolué, il reste une bête humaine La plupart des personnages de ce roman illustre cette idée car ils sont toujours motivés par des pulsions qui les conduisent au meurtre ou à la violence. [...]
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