Il paraît en 1877 et est le 7ème volume de la série des Rougon-Macquart. C'est un ouvrage consacré aux classes laborieuses, selon Zola le premier roman qui ait « l'odeur du peuple ». L'écrivain y restitue la langue et les moeurs du peuple, tout en montrant les diverses conséquences de cette extrême misère (les ravages de l'alcoolisme, les violences faites aux femmes,...) (...)
[...] Bijard : c'est un ouvrier serrurier, particulièrement alcoolique qui bat sa femme, maîtresse laveuse et qui mourra d'un coup de pied dans le ventre. Le ménage habite la maison de la rue Goutte-d'Or. Il symbolise la violence et tous les ravages que peut entraîner l'alcool. Outre sa femme, il maltraite sa fille à la mort de sa mère. Lalie Bijard : Fille ainée du couple Bijard. A la mort de sa mère, c'est elle qui dirige le ménage, et elle considère son frère et sa sœur comme ses propres enfants. [...]
[...] Je voudrais aussi élever les enfants 3. Il y a encore un idéal ne pas être battue 4. On peut à la fin mourir dans son lit un chez soi Auguste Lantier : au début du roman, il a 26 ans. Il a une jolie figure avec une mince moustache, qu'il frise toujours avec un mouvement machinal de la main, (peut-être révélateur de son caractère malin? Car il sait toujours se fourrer là où il faut) C'est un chapelier originaire de Plassans, avec un accent provençal très prononcé et un habit pauvre. [...]
[...] C'est la sœur de Coupeau. Au début, elle et son mari réserve un accueil très froid à Gervaise. Après que cette dernière est ouvert sa boutique, elle devient très jalouse d'autant plus lorsque Gervaise organise le grand repas. Elle est surnommée queue-de-vache Lorilleux : Ouvrier chaîniste en chambre, il habite au 6e étage de la maison rue Goutte-d'Or avec sa femme. Ils incarnent, lui et sa femme, la cupidité et la jalousie. Mme Lerat : C'est la sœur aînée de Mme Lorilleux et de Coupeau et elle est veuve. [...]
[...] Nana est engagée chez Titreville, une fleuriste, sous la coupelle de Mme Lerat. Elle se fait courtiser par un homme d'une cinquantaine d'années. Elle fugue alors avec cet homme. Coupeau et Gervaise n'ont plus de nouvelles de leur fille pendant plusieurs mois mais un beau jour Nana revient. Elle est accueillie comme si de rien été car son père la bat, sous l'emprise de l'alcool, c'est-à-dire tout le temps. S'en suivent des fugues à répétition. Mais au bout d'un certain nombre de fugues, Nana ne revient pas. [...]
[...] Anna, dans sa jeunesse folle, le suit. Elle revient ensuite et sa mère l'accepte tant bien que mal. Elle est battue par ses parents, s'en va, puis revient et ainsi de suite. A la fin, elle s'en va définitivement avec un jeune homme riche et Gervaise ne la reverra plus. Goujet : C'est un ouvrier forgeron et il est surnommé Gueule-d'or, à cause de sa barbe blonde. Il aime silencieusement Gervaise et est très vexé du fait que Lantier soit son amant. [...]
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