Émile Zola, écrivain français né à Paris le 2 avril 1840 et mort accidentellement à son domicile le 29 septembre 1902, est considéré comme le chef de file du naturalisme. Il a joué un grand rôle dans la révision du procès d'Alfred Dreyfus avec son texte « J'accuse...! » qu'il publie le 13 janvier 1898 (...)
[...] Ne supportant pas de vivre miséreux, Lantier quitte rapidement Gervaise. Cette dernière devient alors blanchisseuse chez Monsieur Fauconnier et accepte d'épouser Coupeau, un ouvrier zingueur qu'elle n'aime pas. Ils auront une fille appelée Nana (qui sera l'héroïne d'un autre roman portant son nom publié en 1880) et le couple économisera de l'argent afin de s'installer dans une maison. Un jour Coupeau tombe d'un toit et reste en convalescence quelques mois ; il devient très vite un fardeau pour Gervaise qui, grâce à son voisin Goujet (un forgeron amoureux d'elle mais qui n'ose pas lui avouer ses sentiments), achète une blanchisserie. [...]
[...] Le lancement d'une Europe à deux vitesses, conforme au schéma actuel Nord- Sud, remonte à cette époque. La classe ouvrière prend ainsi conscience de sa situation et revendique activement par la grève et par une syndicalisation croissante la protection de ses droits et de ses intérêts. Appréciation : Ce que j'ai aimé dans ce roman, c'est la minutie dont fait preuve Emile Zola afin de nous présenter le milieu dans lequel vivaient les gens au XIXème siècle (on apprend notamment de nombreuses choses quant aux conditions de travail des classes ouvrières à l'époque). [...]
[...] La boutique est en faillite, l'huissier saisit les affaires du couple qui se retrouve à l'Assommoir, débit de boisson tenu par le père Colombe et principal lieu de débauche. De déchéance en déchéance, Gervaise sombre dans la misère. Après avoir vu mourir Coupeau à l'Asile suite à des crises de delirium tremens, elle meurt à son tour victime de la faim dans une niche située sous l'escalier de l'immeuble de la Goutte-d'Or. Progression : Emile Zola, dans son œuvre l'Assommoir, nous présente un couple (Gervaise et Coupeau) qui sombra dans la misère dès lors que le mari tomba d'un toit. [...]
[...] Le 1er avril 1860, Emile Zola entre aux docks de la douane mais quitte son emploi deux mois plus tard. En 1862, il est naturalisé français et trouve un modeste emploi de manutentionnaire à la librairie Hachette, où il restera jusqu'en 1866. Bibliographie : Emile Zola a publié des poèmes lyriques comme Messidor (à Paris en 1898) et L'ouragan (à Paris en 1901). Il est à l'origine de nombreuses œuvres critiques telles que Mon Salon (à Paris en 1866), Nos auteurs dramatiques (à Paris en 1881), Les Romanciers naturalistes (à Paris en 1881), Une campagne (à Paris en 1882), Humanité, vérité, justice (à Paris en 1897), L'affaire Dreyfus (à Paris en 1901) et J'accuse (le 13 janvier 1898). [...]
[...] Mais, dans la même année, ce dernier personnage se remet à boire et finit par tomber malade. L'action se termine ainsi avec la mort du couple ; moment morbide du roman où le lecteur attristé attend avec impatience que Coupeau prenne le dessus sur l'alcool. Les personnages principaux : - Gervaise MACQUART est une jeune femme âgée de 22 ans, elle est grande, mince, blonde et boite de la jambe droite (elle a vécue avec un père violent). Elle a commencé son travail de blanchisseuse à 10 ans (à Plassans, près de Marseille), c'est un être sensible qui aime tout le monde. [...]
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