Roman d'Émile Zola (1840-1902), "L'Assommoir" fut publié à Paris en feuilleton dans le Bien public d'avril à juin 1876, puis, après une interruption due à certaines difficultés politiques et éditoriales, dans la République des lettres, une revue d'orientation parnassienne, de juillet 1876 à janvier 1877...
Fiche de lecture détaillée comportant les points suivants : présentation du livre, biographie, résumé, commentaires et analyse du livre, caractéristiques des oeuvres de Zola.
[...] Par souci de méthode, il veut établir un plan général, avant même d'écrire la première ligne. Zola se veut différent de la Comédie Humaine de Balzac : " Je ne veux pas peindre la société contemporaine, mais une seule famille en montrant le jeu de la race modifiée par le milieu. [ ] Ma grande affaire est d'être purement naturaliste, purement physiologiste. " Il veut en outre écrire des " romans expérimentaux. " Il affirme que le romancier ne peut plus se contenter de l'observation, mais se doit d'adopter une attitude véritablement scientifique, soumettant le personnage à une grande variété de situations, éprouvant son caractère, faisant apparaître un jeu de relations, de généralités, de nécessités et, surtout, fondant son travail sur une solide documentation. [...]
[...] Coupeau va mourir, au milieu des hallucinations du delirium tremens. Gervaise poursuit sa déchéance sociale avant de mourir également. Elle sera enterrée par le croque-mort Bazouge, qu'elle avait déjà rencontré plusieurs fois. Commentaires - analyse de "L'Assommoir" de Zola L'Assommoir est le cabaret séducteur où Coupeau, puis Gervaise iront boire le poison (le «vitriol») distillé par l'alambic. C'est à lui qu'on doit la dégradation physique, la folie, la déchéance sociale dans son ensemble, d'autant plus dramatiques qu'elles se cachent derrière l'apparence de la joie, de la convivialité. [...]
[...] Présentation de "L'Assommoir" de Zola ASSOMMOIR (l'). Roman d'Émile Zola (1840-1902), publié à Paris en feuilleton dans le Bien public d'avril à juin 1876, puis, après une interruption due à certaines difficultés politiques et éditoriales, dans la République des lettres, une revue d'orientation parnassienne, de juillet 1876 à janvier 1877. Une première partie paraît en volume en 1876, mais la véritable originale date de 1877, toutes deux à Paris chez Charpentier. L'immense succès public du septième roman de la série des Rougon-Macquart, tient en partie au scandale qui accueillit sa publication, avec notamment des articles dans le Figaro, le Gaulois, le Journal des débats. [...]
[...] Hélas, Zola n'y participera pas car le 29 septembre 1902, Émile Zola est mort, asphyxié par les émanations de gaz carboniques de sa cheminée. Sa femme, elle, a pu être sauvé. En 1908, ses cendres sont transférées au Panthéon près de celles de Victor Hugo. Résumé de "L'Assommoir" de Zola Dans sa Préface, Zola revendique la rigueur de son plan, la moralité de ses ambitions, la vérité de son tableau. Gervaise est arrivée dans un Paris pauvre et hostile. Lantier, son amant, n'est pas rentré à l'hôtel où ils logent avec leurs deux fils, Claude et Étienne. [...]
[...] On commence à médire de Gervaise qu'on appelle la «Banban» parce qu'elle boite. Au retour, elle rencontre le sinistre croque-mort Bazouge. Grâce au travail et à l'économie, le ménage prospère et a un enfant, Nana. Goujet, un forgeron, ouvrier solide et sûr, vit avec sa mère à côté des Coupeau: il devient l'ami de Gervaise. Un jour, en travaillant, Coupeau tombe d'un toit et se casse une jambe. L'accident fera fondre les économies du ménage Grâce à l'argent que lui prête Goujet, Gervaise peut s'établir blanchisseuse et prospère au point d'engager des ouvrières. [...]
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