Fiche de lecture assez détaillée de l'oeuvre romanesque d'Emile Zola comprenant un résumé détaillé ainsi que des idées importantes pour la compréhension de l'oeuvre. Document idéal pour avoir une vue d'ensemble du roman tout en saisissant quelques points d'entrée pour l'analyse.
[...] Depuis son accident, Coupeau n'est plus du tout le même homme. Celui qu'on surnommait Cadet-Cassis à cause de sa sobriété à l'Assommoir du Père Colombe ne buvait jamais d'eau-de-vie, juste quelques bouteilles de vin lors des grandes occasions, mais l'alcool ne l'atteignait pas plus. Dès son accident, la paresse l'envahit et il se mit à boire beaucoup d'alcool avec les amis. Puis il passa à l'eau-de-vie. Dès lors, ce que l'on nommerait aujourd'hui alcoolisme (mot apparu chez les scientifiques en 1861), le prit et ne le quitta plus. [...]
[...] Est-ce qu'(il) allait les empêcher de boire la goutte ? [ ] Lantier accepta la tournée [ ] Et il parla d'aller travailler, lorsque Lantier, avec son grand air d'homme, lui infligea une leçon : on payait sa tournée, au moins, avant de se cavaler; on ne lâchait pas des amis comme un pleutre, même pour se rendre à son devoir. Cet extrait montre bien la sournoiserie de Lantier, qui force son ami à boire pour le rendre plus alcoolique qu'il n'est, alors que celui-ci croyait vraiment aux bonnes paroles du chapelier. [...]
[...] Et c'est peut- être à cause de sa vision des choses que dès sa publication en feuilleton dans Le Bien public, journal où travaille Zola à partir du 10 avril 1876, L'Assommoir fut attaqué avec force par de nombreux journalistes du Figaro, du Gaulois Mais la première édition de ce roman, parue fin janvier 1877 s'arrache comme des petits pains, tout comme les trente-huit éditions qui suivirent en 1877, de même pour les douze autres parues en 1878. L'Assommoir est un vrai succès, mais le ministère de l'intérieur refuse sa vente dans les gares. [...]
[...] Celui-ci, d'ailleurs ne tardera pas à mourir à l'hôpital à cause de l'alcool. Gervaise mourra quelques temps plus tard, de faim, abandonnée de tous. Idées : Dans L'Assommoir, l'auteur a désiré faire paraître la vraie vie des milieux populaires vus de l'intérieur, peindre l'emprise qu'avait l'alcool sur les ouvriers et sur les ménages en général, et enfin montrer le langage argotique populaire utilisé dans ce milieu. Pour cela, il suivra Gervaise Macquart, personnage très important dans la grande entreprise qu'est «Les Rougon-Macquart», puisqu'elle est la mère de Nana, l'héroïne du roman qui porte son nom, d'Etienne Lantier, le héros d'un des romans les plus célèbres de Zola, Germinal, et de Claude Lantier, le héros de L'œuvre qui a causé tant de souci à son auteur, puisqu'il est à l'origine de sa dispute avec Paul Cézanne qui croyait s'être reconnu dans ce héros. [...]
[...] Coupeau met du temps à se rétablir, et dans sa paresse, prend goût à l'alcool et à la fainéantise. Mais grâce à l'argent de Goujet, un voisin qui l'aime en secret, elle peut réaliser son rêve et emménage dans sa nouvelle blanchisserie. Les affaires vont bon train et malgré la paresse de son mari qui se fait de plus en plus forte, Gervaise parvient à faire quelques bénéfices. Mais un mauvais présage s'annonce avec le retour dans le quartier de Lantier, l'ancien amant de Gervaise, qui n'était pas revenu depuis son acte lâche. [...]
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