Raymond Queneau naît en 1903 au Havre. Il manifeste très jeune une grande curiosité et une avidité à apprendre. Il s'affranchit assez tôt de son éducation religieuse, puis se lance dans l'apprentissage des langues, dont l'hébreu et l'arabe. Il s'intéresse également aux sciences dites dures, et commence à se consacrer à l'écriture dès 1915. Il se prend par la suite de passion pour l'œuvre de Marcel Proust, ainsi que pour celle de René Guénon. Il épouse Janine Kahn en 1928. Entre 1936 et 1938, il publie trois romans autobiographiques, puis, en entrant dans l'édition, contribue à faire connaître la littérature contemporaine américaine aux français. L'auteur connaît son essor après la guerre et la publication d'Exercice de style où il joue déjà avec les particularités de la langue. Suivent de nombreux succès professionnels, dont son élection à l'académie Goncourt en 1951 et l'accueil réservé à Zazie dans le métro à sa sortie en 1959. Riche d'une grande bibliographie, Raymond Queneau meurt à Paris le 25 octobre 1976. A la postérité, il reste comme un écrivain hors norme qui s'inscrit dans l'originalité, la création artistique particulièrement au point de vue linguistique
[...] L'impression théâtrale à l'instar d'un vaudeville en est renforcée. Comme au chapitre huit, tu sais, Charles (geste) Queneau a régulièrement recours à la parenthèse pour introduire ce qui se rapproche d'une didascalie. Ainsi, le comique de situation domine, ce que l'auteur favorise en utilisant la parodie ou encore l'ironie, comme au premier chapitre où il évoque les parfums Fior Par ailleurs, l'auteur glisse malgré tout un grand nombre d'intertextualités, en guise de clins d'œil au lecteur. A de nombreuses reprises, on peut ainsi remarquer les allusions à des œuvres littéraires, cinématographiques, ou encore musicales. [...]
[...] Riche d'une grande bibliographie, Raymond Queneau meurt à Paris le 25 octobre 1976. A la postérité, il reste comme un écrivain hors norme qui s'inscrit dans l'originalité, la création artistique particulièrement au point de vue linguistique. Résumé L'œuvre s'ouvre sur l'arrivée de Zazie, improbable petite fille délurée au langage très cru, accueillie à la gare d'Austerlitz par Gabriel, qu'elle appelle tonton. La description des personnages reste succincte, on découvre petit à petit qui ils sont. Il apparaît très vite que Zazie trépigne de curiosité pour le métro ; mais le sort fait qu'il est en grève, ce qui oblige les deux protagonistes à se déplacer en tac (soit taxi en argot). [...]
[...] On peut penser que le contexte d'écriture explique cette insouciance ; Queneau rédige Zazie dans le métro dans le direct après guerre. Il s'agit bien d'une époque d'insouciance malgré les allusions fréquentes à la guerre, ainsi, chapitre huit schnell schnell Le sentiment de légèreté domine donc l'ouvrage. En corrélation avec le contexte de la narration, contemporain de la rédaction du livre, on remarque toutes les traces de l'influence américaine en France, dès les années soixante. Ce sont les balbutiements de la société de consommation importée d'Amérique, dont on trouve les symptômes dans le langage par l'irruption d'anglicismes ainsi que par l'évocation des nouveaux produits de consommation à l'instar des fameux bloudjinnes »que ne cesse de réclamer Zazie. [...]
[...] Ensuite, Raymond Queneau ouvre les perspectives de la langue. Il recherche la création artistique d'un langage qui évolue. On peut remarquer la confusion de termes comme cinémascope utilisé pour cinématographe. L'auteur joue aussi avec l'orthographe, ainsi qu'avec la conjugaison, en particulier pour des expressions désuètes. De cette façon, il utilise des apocopes ou aphérèses abusives orama chapitre 8 pour panorama), modifie la conjugaison sur un mode comique : il se tournit (chapitre six), et tourne en dérision les vieilleries de la langue : le subjonctif eût eu devient ainsi utu Ensuite, Queneau simplifie ou complique à l'extrême l'orthographe : par exemple, il utilise les lettres muettes c'est hurgent En outre, il forme des oxymores et des mots-valises qui montrent sa volonté de création. [...]
[...] Zazie dans le métro, De Raymond Queneau Présentation de l'auteur Raymond Queneau naît en 1903 au Havre. Il manifeste très jeune une grande curiosité et une avidité à apprendre. Il s'affranchit assez tôt de son éducation religieuse, puis se lance dans l'apprentissage des langues, dont l'hébreu et l'arabe. Il s'intéresse également aux sciences dites dures, et commence à se consacrer à l'écriture dès 1915. Il se prend par la suite de passion pour l'œuvre de Marcel Proust, ainsi que pour celle de René Guénon. [...]
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