Cours de Français sur l'oeuvre Zadig de Voltaire. Interrogation sur la recherche du bonheur par le personnage principale.
[...] Basé sur la haine, l'envie détruit chez l'autre ce qu'elle ne peut obtenir. Dans le roman elle est incarnée par Arimaze. Son nom n'est pas choisi par hasard. Il est élaboré à partir d'Ahriman, dans la philosophie Zoroastre, incarne le principe du mal, et d'Ohmazed que Voltaire cite souvent dans Zadig sous le nom d'Orosmade. Zadig a pour ainsi dire créé avec ce personnage une contrepartie Diabolique. La cour : lieu de toutes les intrigues Après un renversement de situation, qui à contrecarrer les intrigues d'Arimaze, Zadig devient conseiller, puis premier ministre du roi. [...]
[...] Elle fait basculer l'idylle dans le cauchemar. Les palmiers et le rivage de l'Euphrate qui ressemblaient au paradis, laissent leurs placent aux sabres et aux flèches symboles de brutalités et d'agressivité. Aux imparfaits qui expliquent une temporalité calme et sans accrocs succèdent la tension et le drame sous la forme du passé simple. C'est ainsi que se détruit le monde paradisiaque dans lequel vivait Zadig. Il ne connaîtra plus désormais l'innocence et l'harmonie d'un univers protégé. Mise en Abîmes de la notion d'Amour L'amour exprime dès le début du roman les effets maléfiques du temps qui détruit l'idéal. [...]
[...] Zadig pense alors trouver le bonheur en épousant une autre femme : Azora. Mais on fait croire à la cette dernière que son mari est mort. Elle réagit tout d'abord avec abattement mais très vite elle se console avec l'ami de Zadig : Cador. On retrouve dans cette seconde pratique sentimentale le même dessin que dans l'aventure avec Sémire. Dans les deux cas l'amplification du rythme du récit symbolise les dégâts inévitables de l'amour, sous l'effet de l'individualisme et de l'insouciance des êtres. [...]
[...] Le principe qui anime Zadig, dont le nom veut dire Le juste en hébreu, est qu'il vaut mieux sauver un coupable que de condamner un innocent. Zadig pense alors avoir atteint un bonheur. Il finit par croire qu'il n'est pas difficile d'être heureux. Ainsi se réalise temporairement, un idéal cher à Voltaire d'un grand roi, affable aux idées prodigues et conseillé par un ministre éclairé. Cette nouvelle illusion sera de courte durée. Zadig va connaître la disgrâce à cause de l'envie et de la médisance. Le malheur de Zadig vient de son bonheur même, et surtout de son mérite. [...]
[...] Il peut ainsi, pour se consoler de ses propres malheurs amoureux et scientifiques, mettre à la disposition des honnêtes gens une maison agrémentée avec goût où il mélangeait tous les arts et tous les plaisirs. Grâce à sa fortune personnelle, il essaie de reconstituer un havre de paix. Grâce à cela, il devient un personnage en vogue à Babyblone. Mais une fois encore, Zadig va connaître l'échec. Son bonheur est fondé sur son charme et sur la reconnaissance par les autres de ses qualités. [...]
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