Wladyslaw Szpilman est né le 5 décembre 1911 à Sosnowiec en Pologne, dans une famille de musiciens. Son père est un bon violoniste et sa mère une pianiste très moyenne. Dans cette ville qui compte à l'époque quatre-vingt mille habitants, il n'y a pas d'orchestre et pas de musique du tout. Seulement un théâtre dramatique. Les parents de Wladyslaw ne sont pas assez riches pour acheter une radio et se contentent de lire les partitions de Tchaïkovski, Scriabine, Beethoven et Brahms qui traînent à la maison. Malheureusement, il n'y a rien de Debussy ou de Ravel (...)
[...] LA SURVIE L'histoire de Wladyslaw Szpilman est un bel exemple de ténacité et de volonté de survivre. Bien sûr, la chance est un facteur important mais sans le caractère exceptionnel de cet homme, sans la foi dont il a fait preuve et le courage qui l'a accompagné tout au long de son périple, aurait-il survécu à toutes ces terribles épreuves ? Heureusement, il a reçu de l'aide de la part d'amis généreux et fidèles qui lui ont permis de se cacher et de pouvoir se nourrir. [...]
[...] LEJKIN L'un des plus sinistres officiers de la police juive. Il est abattu par la résistance du ghetto. FIRST Homme de liaison entre la Gestapo et le Conseil du ghetto. Il reçoit la mort des mains de partisans juifs. DR ZAJCZYK Historien et maître de conférences habitant le ghetto. Le 31 décembre 1942, lui et un groupe d'ouvriers dont fait partie Wladyslaw sont pris à parti par deux SS saouls dont l'un deux est Tchic-Tchac Le docteur est molesté mais laissé en vie. [...]
[...] Wladyslaw accepte et passe cette première nuit sous son toit. Le lendemain, Wladek se rend chez le fils du nouveau président du conseil juif qui le fait inscrire sur le rôle des ouvriers chargés de la démolition de l'enceinte de l'ancien Grand Ghetto. Le jour suivant, les ouvriers partent en colonne encadrés par des contremaîtres juifs et gardés par deux SS. Ils s'efforcent d'avancer le plus lentement possible dans la démolition du mur afin de garder cet emploi assez longtemps. La faim donne des vertiges à Wladyslaw. [...]
[...] Wladyslaw entend que les Allemands s'apprêtent à détruire l'immeuble au canon. Il entrebâille la porte pour jeter un coup d'œil à la cage d'escalier. Des soldats courent avec des bidons à la main. Une fumée noire commence à monter dans l'escalier. Wladyslaw agrippe l'échelle qui conduit au grenier. Il l'escalade et tire à lui la trappe d'accès qu'il referme. Les Allemands sortis de l'immeuble, il revient dans sa chambre. Au crépuscule, il décide de s'aventurer une nouvelle fois sur le palier. [...]
[...] LA DAME AUX PLUMES Une déséquilibrée qui hante la rue non loin de l'appartement de Roman Kramsztyk. Elle est étrangement parée : joues très fardées, sourcils d'un centimètre d'épaisseur tracés au khôl d'une tempe à l'autre, un vieux rideau en velours émeraude drapé sur sa robe noire déchirée et une immense plume d'autruche mauve qui s'élève à la verticale de son chapeau de paille et se balance au rythme de ses pas. En marchant, elle arrête presque tous les passants pour leur demander, avec un sourire poli, des nouvelles de son mari. [...]
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