Tout d'abord, Donald W. Winnicott précise que les imperfections maternelles ne sont pas responsables des névroses infantiles et que le développement de l'enfant de l'enfant dépend de l'environnement. De très grandes différences psychologiques existent entre l'identification de la mère à son petit enfant, d'une part, et, d'autre part, la dépendance du petit à la mère (...)
[...] De la pédiatrie à la psychanalyse de Donald W. Winnicott D'après : WINNICOTT D.W. : La préoccupation maternelle primaire, L'effet des parents psychotiques sur le développement affectif de leur enfant, in De la pédiatrie à la psychanalyse Payot, Paris Introduction : Issu d'une famille bourgeoise aisée, Donald Wood Winnicott est élevé par un père homme d'affaires et une mère vive aux côtés de ses deux sœurs. Figure du mouvement analytique, Winnicott se distingue par sa créativité et son manque de dogmatisme. [...]
[...] Esther avait trois ans. Elle adopta une attitude destructive, puis devint protectrice à l'égard du bébé, après que la nourrice lui permit d'être bébé elle aussi. Nous pouvons observer une régression. Esther ressent le besoin de vivre cet état de jeune enfant auprès d'une mère qu'elle n'a pas connu, puisqu'elle fut prise en charge par l'autorité locale à partir de cinq mois. Elle établit une très bonne relation avec le père nourricier, et en même temps une mésentente s'établie entre elle et la mère nourricière. [...]
[...] Ceux qui ont une santé qui leur permet de protéger leurs enfants de leur maladie et de demander de l'aide. Ceux dont la maladie englobe l'enfant, de sorte que rien ne peut être fait pour l'enfant sans violer les droits qu'un parent a sur son enfant. Conclusion : Dans son œuvre D.W.Winnicott nous montre bien l'importance des parents dans le développement de l'enfant, et notamment celui de la mère. Les maladies mentales ou organiques de la mère ou du père peuvent dévier l'enfant vers une régression, ou le maintenir dans un état dit normal Les parents sont les premiers éducateurs de l'enfant et ont un rôle primordial sur le petit. [...]
[...] Dans son œuvre, il y a un exemple d'une mère déprimée qui à chacune de ses dépressions développe une anorexie. Une fois séparée, on la retrouve sans pathologie. La mère, un an plus tard, a un garçon qui développera les mêmes symptômes que sa sœur. Il correspond, en fait, à une défense contre la mère, qui pour prouver son importance, pourrait les gaver de nourriture. Il est impossible de séparer le garçon et d'établir une indépendance totale vis-à-vis de la maman. [...]
[...] : De la pédiatrie à la psychanalyse page 291 Il y a une différence sur le plan clinique (maniaco-dépressif, troubles schizoïde). La maladie du père n'a pas d'incidence sur la petite enfance de la petite, alors que la mère oui. La schizophrénie est une psychose où l'on trouve peu de frontière entre la réalité interne et externe, le sentiment d'irréalité, les limites de la psyché ne correspondent pas à celles du corps, établissent des relations uniques en fonction de leurs propres besoins. [...]
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