Le livre s'ouvre sur le jeune Romain Titus, âgé de 16 ans, galopant vers la ferme de ses parents pour leur annoncer une grande nouvelle : Hannibal a traversé les Alpes ! L'auteur prend soin de donner de nombreux détails, ici par exemple, le déjeuner qui se compose d'une bouillie de froment. Le repas familial réunit Cornelia, la mère de Titus, Aulus Pomponius Capitolinus, le grand-père et les quatre soeurs de Titus dont la plus grande, Pomponia (...)
[...] Il veut l'éliminer mais les Gaulois souhaitent maintenant gagner l'Etrurie et tuer Hannibal, c'est risquer la crucifixion. Le Gaulois Leboeuf va donc sans doute chercher à tuer Titus pour éviter le pire. Le printemps arrive et les soldats se mettent en marche, gravissant la chaîne des Apennins. Titus est déchiré par la situation. L'orage est terrible et provoque la mort de trois éléphants. Virdomar sur le point de lâcher la falaise à laquelle il se retient, en appelle à Trifon Titus accoure et gagne ainsi le respect du soldat - Prodiges 103) : On voit maintenant le grand-père de Titus, Capitolinus, parti vendre son boeuf au marché. [...]
[...] Ce dernier complète très bien Titus : il est turbulent et impulsif et se bat habilement. Il est aussi plus drôle que son frère comme le montrent ses spectacles de rue. Ce qui relie inévitablement les deux frères est leur serment de s'aimer toujours, comme Castor et Pollux. - Manlius et Furius sont deux amis de Titus. Le premier est grassouillet et assez pacifique, en plus d'être amoureux de Pomponia, qu'il épousera plus tard. Furius, comme son nom l'indique, est rageux et venu de la plèbe, il a appris à ne compter que sur lui-même. [...]
[...] Pomponia pleure seule dans sa maison, n'ayant aucune nouvelle de son époux. Manlius blessé, apparaît dans le corridor et reconnaît son fils Marcus Manlius. Trifon apprend l'enlèvement de son frère et décide d'aller le chercher. Il croise Titus en chemin qui est fait prisonnier avec 9 autres légionnaires. Ils viennent proposer la paix et la possibilité de racheter les 7000 soldats. Le Sénat, ainsi que le père de Titus, refuse car ces soldats sont la cause de la défaite romaine. [...]
[...] Dans 2 jours, elle sera la femme de Manlius car on marie souvent les femmes avant que leurs maris partent guerroyer. L'auteur nous fait partager les rituels du mariage. Pomponia, déshabillée par des femmes fidèles à leurs époux, retrouve Manlius dans sa nouvelle maison - Une bataille très attendue 223) : Les soldats romains sont maintenant en Campanie. Fabius veut que Trifon aille espionner Hannibal afin que les Romains gagnent une bataille avant l'hiver. Trifon, habillé en Gaulois retrouve Leboeuf au camp punique. [...]
[...] En plus de cela, Tumulte à Rome décrit fidèlement les moeurs de l'époque et au travers des garçons on pénètre dans une Histoire vivante. Finalement, ce livre, comme souvent avec Odile Weulersse, en privilégiant un point de vue adolescent, permet d'être humoristique, malgré la gravité de la situation et la guerre qui déchire Rome. Dromon, comme Trifon permettent de transformer ce roman en une lecture teintée d'humour. - Si au contraire vous n'avez pas aimé ce livre, c'est peut-être, cette fois, car sa fin est extrêmement prévisible (tous les personnages survivent à la guerre à l'exception de Virdomar et Pomponius) même si on peut tout de même noter qu'Odile Weulersse n'épargne pas Pomponia qui comme toutes les femmes de l'époque, est destinée à se marier et à avoir de nombreux enfants. [...]
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