Né en 1864 dans une famille bourgeoise, il grandit avec la mise en place d'un nouvel Etat après la défaite de Sedan le 2 septembre 1870. Son père est protestant et très engagé politiquement. C'est un partisan de Guillaume I et au départ il est plutôt opposé à Bismarck.
Max Weber Junior étudie à Heidelberg puis à Berlin et à Göttingen.
Il soutient sa thèse en 1889 puis sa deuxième thèse en 1892 lui permet de devenir professeur. Il est ensuite nommé à l'université de Fribourg. Passionnée très tôt par la chose politique, il fonde une association favorable aux sciences sociales (un peu l'équivalent de la Fabian Society en Grande Bretagne, socialistes qui veulent influencer la politique nationale). Pour eux, l'Etat providence est nécessaire à la [...]
[...] Seul l'être qui se met purement et simplement au service de sa cause possède une personnalité. Certains chercheurs cherchent pour la science en elle-même et non par recherche d'un accroissement de leur bien être personnel. L'intellectualisation ne signifie pas une meilleure connaissance de ses outils (tramway VS outils du sauvage) ni une connaissance générale croissante des conditions dans lesquelles nous vivons Il s'agit de recourir à la précision, c'est à dire désenchantement du monde. Léon Tolstoï : question du sens de la mort ? [...]
[...] Le développement de l'Etat moderne s'est fait à partir de la volonté de concentrer et de limiter le nombre de détenteurs d'un pouvoir de type administratif. L'Etat moderne réussit donc à couper les fonctionnaires des moyens de production, il cherche à monopoliser, dans les limites d'un territoire, la violence physique légitime comme moyen de domination et qui a réuni ainsi les moyens matériels de gestion. Apparition d'une nouvelle catégorie, les hommes politiques qui font de la politique leur activité principale. On peut vivre pour et de la politique. [...]
[...] IL faut s'abstenir de prendre position lorsqu'on est professeur d'université : il faut laisser les étudiants se faire leur propre opinion. En amphi, on ne peut pas être critiqué et c'est donc une situation de concurrence déloyale. Si on attend que le professeur transmette son opinion, on attend de lui qu'il soit notre chef à tous. C'est une grave erreur. (cf. embrigadement des jeunes dans les universités à partir des années 33-34 en Allemagne). La vocation de la science en elle-même est de produire des connaissances qui permettent de dominer techniquement la vie par la précision. [...]
[...] Max WEBER. Né en 1864 dans une famille bourgeoise, il grandit avec la mise en place d'un nouvel Etat après la défaite de Sedan le 2 septembre 1870. Son père est protestant et très engagé politiquement. C'est un partisan de Guillaume I et au départ il est plutôt opposé à Bismarck. Max Weber Junior étudie à Heidelberg puis à Berlin et à Göttingen. Il soutient sa thèse en 1889 puis sa deuxième thèse en 1892 lui permet de devenir professeur. [...]
[...] Il doit faire attention à la vanité qui le guette. L'éthos de la politique en tant que cause à défendre : il ne faut absolument pas utiliser l'éthique pour avoir raison, pour justifier l'adultère, une victoire militaire ou un abandon. Peut-on trouver une éthique qui soit commune à toutes nos actifs, quelles qu'elles soient ? On peut penser à l'éthique du Serment sur la montagne mais elle est inapplicable en politique car c'est une pure éthique de la conviction (cf. ci-dessous). [...]
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