On attribue souvent l'expression de « Père de la sociologie » au sociologue allemand Max Weber (1864-1920). Mais c'est aussi un économiste et un philosophe. Né en 1864 dans une famille protestante, il lit Marx, Hegel, Nietzsche et Kant, et poursuit de brillantes études de droit et d'économie. Il participe en 1910 à la création de la Société allemande de sociologie et adhère au parti social-démocrate en 1918. En 1919, il écrit
[...] L'auteur consacre enfin les trois dernières parties de sa conférence à la vocation politique . L'objectif est de dévoiler à son auditoire les qualités indispensables que doit rassembler un homme pour être capable de s'inscrire dans une carrière politique. Trois facultés apparaissent essentielles : la passion (qui n'est pas une simple pulsion irréfléchie), la responsabilité (c'est l'étoile polaire qui oriente d'une façon déterminante notre activité et le coup d'œil (qualité psychologique qui consiste à laisser les faits agir sur lui dans le recueillement et le calme intérieur de l'âme, et par conséquent savoir maintenir à distance les hommes et les choses : c'est une qualité de détachement). [...]
[...] Synthèse de l'œuvre Dans un premier temps, Max Weber traite de l'organisation de la vie politique. Il enclenche son analyse par une définition de la politique : c'est la direction du groupement politique que nous appelons aujourd'hui Etat ou l'influence que l'on exerce sur cette direction Il se penche sur l'étude de l'Etat moderne, qui est le moyen spécifique propre à la politique. Un des fils conducteurs fondamentaux de son œuvre est que l'Etat revendique avec succès et pour son propre compte le monopole de la violence légitime c'est à dire qu'il est l'unique source du droit à la violence. [...]
[...] Elle intègre fin, moyens, conséquences et situations dans ses critères de décision pratique. Weber privilégie clairement l'éthique de responsabilité car l'homme reconnaît ses erreurs et ses limites, ce qui est honorable. Cependant, la combinaison des deux éthiques constitue un homme authentique qui peut prétendre à la vocation politique Max Weber souligne donc la complexité de la politique : c'est un effort tenace et énergique pour tarauder des planches de bois dur L'homme qui est capable de faire un tel effort doit être à la fois un chef et un héros, ou en tout cas un homme avec une grande force d'âme c'est à dire une volonté, une conviction et une force intérieure pour ne jamais renoncer même si son pays connaît les plus grandes difficultés. [...]
[...] Sciences po NOTE DE LECTURE: Le savant et le politique, Max Weber On attribue souvent l'expression de Père de la sociologie au sociologue allemand Max Weber (1864-1920). Mais c'est aussi un économiste et un philosophe. Né en 1864 dans une famille protestante, il lit Marx, Hegel, Nietzsche et Kant, et poursuit de brillantes études de droit et d'économie. Il participe en 1910 à la création de la Société allemande de sociologie et adhère au parti social-démocrate en 1918. En 1919, il écrit Le Savant et le politique, qui nous révèle aussi sa passion pour la chose publique (Aron dira il n'a été ni un homme politique ni un homme d'Etat [ . [...]
[...] Par ce moyen, Max Weber semble vouloir faire passer un message important en public. Le texte est divisé en onze parties, qui traitent de l'organisation générale de la vie politique (l'Etat, les partis) et de la vocation politique La question de la singularité du développement des sociétés occidentales (de la fin du XIXe au début du XXe siècle notamment en France, Allemagne, Grande Bretagne, Etats-Unis) parcourt toute son œuvre. Ces Etats qui entament leur transition vers un capitalisme moderne sont soumis à un processus de rationalisation de leur organisation politique. [...]
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