Voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand Céline, Lola, Ferdinand Bardamou, camarade Arthur, jeune américaine, officiers, Robinson, entreprise Ford, Molly, Bebert, Serge Parapine, Tania, mère Henrouille, Madelon, Sophie
Le livre présenté date de 1932, il s'intitule Voyage au bout de la nuit. Il s'agirait d'un roman autobiographique. La nature est sujette à débat, on ne sait pas vraiment à quel point le narrateur a intégré des éléments de sa vie. L'oeuvre a été rédigée par Louis-Ferdinand Destouche dit Louis-Ferdinand Céline, médecin et écrivain français. Né en 1897, l'auteur a participé à la Première Guerre mondiale avant d'être déclaré inapte et de partir en Afrique pour le compte d'une compagnie de traite. Lorsqu'il revient en France, il entame ses études de médecine. Après son doctorat, il obtient un poste au sein de l'Institut d'hygiène de la Société des Nations. Il séjourne à de nombreuses reprises en Afrique et en Amérique avec des médecins.
[...] La jeune fille lui rétorque que seuls les fous et les lâches refusent la guerre pour défendre leur patrie. Sa réponse est la suivante : « - Alors vivent les fous et les lâches Ou plutôt survivent les fous et les lâches Vous souvenez-vous d'un seul nom par exemple, Lola, d'un de ces soldats tués pendant la guerre de Cent Ans ? . Avez-vous jamais cherché à en connaître un seul de ces noms ? . Non, n'est-ce pas ? Ils vous sont aussi anonymes, indifférents et plus inconnus que le dernier atome de ce presse-papiers devant nous, que votre crotte du matin Voyez donc bien qu'ils sont morts pour rien, Lola » Ferdinand éprouve peu de sentiments. [...]
[...] Elle a deviné ce qui se perpétrait lorsqu'elle a vu l'homme fréquenté son fils et sa belle-fille. Ferdinand quitte sa banlieue. Il rencontre Tania, une Polonaise. Celle-ci lui annonce la mort de son amant résidant en Allemagne. Ferdinand considère que la distance a du bon : « - Plus qu'on est loin, et plus qu'on peut mettre dedans des mensonges. » Il se lasse de sa nouvelle copine. Lorsqu'une opportunité s'offre à lui d'aller visiter Robinson à Toulouse, il y va sans hésiter. [...]
[...] Ferdinand justifie l'attention qu'il porte à Bebert ainsi : « - On n'est jamais très mécontent qu'un adulte s'en aille, ça fait toujours une vache de moins sur la terre, qu'on se dit, tandis que pour un enfant, c'est tout de même moins sûr. Il y a l'avenir. » Le petit garçon ne résiste pas. Il décède. III. Un entourage loufoque Robinson a retrouvé Ferdinand dans sa banlieue. Les deux amis discutent. Robinson rencontre le couple qui voulait se débarrasser de la mère de l'époux. Un meurtre s'organise. Robinson doit amener des lapins et une cage dans la cour de l'immeuble. Les complices anticipent que la vieille femme ira les nourrir. La cage est piégée, un pétard explosera au moment de son ouverture. [...]
[...] Elle lui signale que sa mère est atteinte d'un cancer du foie et qu'elle consacre une somme importante à ses dépenses de santé. Les médecins ont promis de soigner la malade. Elle demande son avis à Ferdinand qui lui répond froidement qu'on ne guérit pas d'un cancer du foie, mais qu'on promet n'importe quoi pour de l'argent. Elle l'injure, mais comme à son habitude, Ferdinand reste indifférent. Il est chassé et part pour Détroit. Dans la ville du Michigan, il trouve un emploi au sein de l'entreprise Ford. [...]
[...] Il décide pourtant de quitter l'Amérique et de retourner en France. De retour dans son pays natal, il écrit à de nombreuses reprises à la fille dont il était franchement amoureux, mais il ne reçoit aucune réponse. Il apprend seulement au retour d'une lettre que l'établissement où il avait rencontré Molly avait fermée. Ferdinand termine ses études et ouvre un cabinet de médecine. Il peine à se faire des clients et rend des services gratuits. Un jour, sa concierge l'envoie chez une famille. [...]
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