Nous sommes ici en présence d'une épître dédicatoire (liminaire, en-tête d'un ouvrage pour le dédier à quelqu'un) de Zadig à la sultane Sheraa. Dans la pensée de Voltaire, la sultane représentait la marquise de Pompadour (1721-1764) la plus célèbre des favorites du roi de France et de Navarre, Louis XV (...)
[...] Voltaire dénonce ici l'organisation et le fonctionnement des institutions de la France de son temps. II. Une critique pour les deux visages de la justice : A. La justice institutionnelle : L'usage consiste toujours à remercier les juges malgré leurs manières de juger pour leur indulgence Zadig constitue sa défense avec beaucoup d'épithètes élogieuses, il flatte le savoir des juges : Étoiles de justice, abîmes de science, miroirs de vérité qui avez la pesanteur du plomb, la dureté du fer, l'éclat du diamant, et beaucoup d'affinité avec l'or, puisqu'il m'est permis de parler devant cette auguste assemblée, je vous jure par Orosmade, que je n ai jamais vu la chienne respectable de la reine, ni le cheval sacré du roi des rois Définition de cette éloquence à l'orientale : on s'aperçoit qu'il y a une gradation des métaux au fur et à mesure de leur valeur. [...]
[...] Conclusion : Ce chapitre 3 Le Chien et le Cheval constitue comme souvent dans Zadig ou la Destinée, un conte dans le conte, c'est-à-dire d'une mise en abyme. Dans tout conte on peut dégager une morale et notre extrait ne déroge pas à la règle. D'abord, on peut se rendre compte finalement que la vie sociale est un mouvement auquel on ne peut échapper. Ensuite, la justice royale a l'air très efficace, mais dans les faits, on s'aperçoit que c'est une justice arbitraire, bornée et cupide. [...]
[...] Donc pour Voltaire, un sage étudie la nature dans le but de nourrir son âme et de l'élever. Ainsi, les choses pratiques n'ont pour Zadig aucune importance, elles sont inutiles. Lorsque Zadig plaide sa cause au conseil du grand Desterham, il se conduit modestement et montre du respect (auguste assemblée Il a un grand respect envers les institutions (roi des rois, cheval sacré Zadig étudie pour une plus grande sagacité. Mais cette façon qu'il a d'être trop savant lui vaut des mésaventures. [...]
[...] Zadig est quelqu'un de jeune, riche et intelligent. Il aime désormais se cultiver, et son bonheur affectif se trouve désormais au second plan. En effet, auparavant, il s'est efforcé de trouver le bonheur dans le mariage. Il épouse Sémire (Chap mais se blesse à l'œil lors d'une tentative d'enlèvement de sa bien-aimée qui décide finalement de le quitter, pensant qu'il resterait borgne toute sa vie, et épouse Orcan. Zadig fait la connaissance dans le chapitre suivant d'Azora mais cette dernière le trompe. [...]
[...] Le portrait de la justice : Dans ce chapitre, la justice nous est décrite comme aveugle, c'est une véritable machine implacable. Zadig est condamné à l'emprisonnement, on peut d'ailleurs noter au niveau de ce passage une phrase à rythme ternaire, de nombreux évènements se succèdent comme de NB : Attention, cette fiche de lecture est le fruit d'une lecture et d'une étude profonde de l'œuvre. Elle ne peut vous être utile qu'en complément d'une lecture préalable de l'œuvre, voir même à la suite d'une première approche avec votre professeur. [...]
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