Né en 1694, François-Marie Arouet de son vrai nom, grandit à Paris au sein d'une famille bourgeoise. Il étudie chez les jésuites mais se convertit avec le temps aux pensées épicuriennes, prônant les notions de plaisir et de nature. Ses nombreuses critiques envers le régime de l'époque, le Régent, le mènent à l'exil et même en prison.
Son séjour en Angleterre, pays des libertés, lui inspire les Lettres philosophiques (ou Lettres anglaises), en 1734. Il écrit la même année un discours satirique intitulé Le Mondain. En 1748, il publie Zadig, son premier conte philosophique. Malmené par le régime de Louis XV, Voltaire fuit en Prusse, où il fait l'expérience du despotisme éclairé (...)
[...] Malmené par le régime de Louis XV, Voltaire fuit en Prusse, où il fait l'expérience du despotisme éclairé. Il y rédige Micromégas, en 1752. Mais il devient rapidement indésirable auprès de Frédérich II de Prusse. Il trouve alors refuge en Suisse, où il écrit le Poème sur le désastre de Lisbonne et Candide, en 1759, puis, le Traité sur la tolérance, en 1763. Il retourne une dernière fois en France, l'année de sa mort, en 1778. Quatre ans plus tard, ses cendres sont déposées au Panthéon. [...]
[...] Il retrouve par hasard Pangloss, devenu mendiant. Celui-ci raconte à Candide le meurtre des membres de la famille Thunder-Ten-Tronckh. Les trois hommes partent ensuite en bateau pour le Portugal mais Jacques se noie dans une forte tempête. Pangloss et Candide parviennent à rejoindre Lisbonne à la nage, où s'est déroulé un terrible tremblement de terre. Arrêtés par l'Inquisition à leur arrivée, ils sont sacrifiés : Pangloss est pendu et Candide battu. Ce dernier est alors recueilli par une vieille servante qui le mène à Cunégonde. [...]
[...] Voltaire fait la satire du romanesque. Il s'amuse à reprendre les structures et les repères propres aux contes de fées afin de ridiculiser ce type de sous-littérature jugée trop simpliste. Cependant, il montre aussi qu'un bon auteur doit savoir instruire son lecteur en le divertissant, soit la définition même du conte philosophique. En effet, plaisir de la lecture et réflexion du lecteur sont ici parfaitement associés, faisant de Candide une œuvre humaniste percutante. Enfin, Voltaire n'a jamais délaissé les idéaux des Lumières. [...]
[...] Candide rencontre le frère de Cunégonde. Mais il le tue car le fils du baron est violemment opposé avec sa volonté de se marier avec sa sœur quand il se sera enrichi. Cacambo et Candide errent ensuite le long d'une rivière et débarquent en Eldorado, pays de bonheur aux richesses illimitées. Ils y repartent chargés de pierres précieuses d'une valeur inestimable. Cependant, ils arrivent à Surinam en ayant presque tout perdu durant le voyage. Cacambo va chercher Cunégonde à Buenos Aires. [...]
[...] Etant déiste et rationaliste, le philosophe des Lumières prône peut-être dans cette œuvre un mélange de bonté divine et d'existence du malheur, un paradoxe déjà présent dans Zadig. A travers ce conte, Voltaire s'en prend également à l'ordre social établi. Il dresse un portrait très péjoratif de la Noblesse, illustrée par la famille Thunder-Ten-Tronckh. Ces personnages ne sont nobles que par leurs titres. L'illusion de grandeur développée dans le chapitre 1 exprime clairement l'orgueil et l'inutilité de cette classe sociale en déclin. Néanmoins, la Noblesse demeure maîtresse de la société française au XVIIIème siècle. [...]
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