Chapitre 1 :
Dans un château de Westphalie (Allemagne), propriété du baron désargenté Thunder-tentronckh, vit un jeune homme innocent et crédule nommé Candide qui est épris de Cunégonde, la fille du baron. Mais le mariage est impossible car Candide n'est pas noble. Le jeune homme est chassé du château et tente de se consoler avec les leçons de son maître, le philosophe Pangloss, qui enseigne que tout est bien dans le monde.
(...)
[...] Ce riche propriétaire, banquier de cour, est tué roide mort sur le carreau par Candide au chapitre 9. Ivan VI : Une des six têtes couronnées du dîner de Venise (chapitre 26). Ivan VI fut proclamé tsar le jour de sa naissance, mais, dès l'année suivante (1741), il était remplacé sur le trône de Russie par la fille de Pierre le Grand, Elisabeth. Il mena une vie d'exil et fut assassiné alors qu'il était en prison (1764). Jacques (l'anabaptiste) : Personnage rencontré par les héros au chapitre 3 en Hollande et qui disparaît brutalement par noyade devant Lisbonne deux chapitres plus tard. [...]
[...] Ils sont assimilables aux autres conquérants que furent les Vandales, les Goths, les Tartares. Derrière ce choix de fantaisie, peu familier aux lecteurs de Candide, il faut probablement reconnaître les Français engagés contre les Prussiens au cours de la désastreuse guerre de Sept Ans Abbé périgourdin : Guide intéressé de Candide à Paris et complice de la prétendue marquise de Parolignac (chapitre 22). Il attire Candide dans un guet-apens en lui faisant croire que Cunégonde est à Paris. Achmet III : Un des six étrangers du souper de Venise (chapitre 26). [...]
[...] Mais Voltaire ne se préoccupe pas de convaincre son lecteur avec les acteurs de sa comédie; il préfère l'amuser et, au besoin, le révolter. [...]
[...] Il lui était reproché de ne pas avoir montré suffisamment de zèle patriotique dans le combat naval qui l'opposa à La Galissonnière dans les eaux de Minorque en mai 1755. Voltaire avait pris le parti de cet officier injustement accusé. Auguste III : Roi des Polaques. Un autre des convives du dîner de Venise (chapitre 26). Ce fils de Frédéric-Auguste de Saxe fut électeur de Saxe et roi de Pologne contre Stanislas Leczinski en 1733. Il fut chassé de ses États en 1756, pendant la guerre de Sept Ans, et se réfugia en Pologne. [...]
[...] Il achète une métairie où s'installe la petite société qui n'y trouve que l'ennui. Jusqu'à la consultation d'un derviche et d'un vieillard turc qui leur enseignent le secret du bonheur : il faut cultiver notre jardin LES LIGNES DE CONSTRUCTION Le conte apparemment désordonné et d'allure plutôt lâche est cependant rigoureusement construit au moyen de trois figures structurantes : l'accumulation aux dépens de la vraisemblance Les épisodes s'enchaînent les uns après les autres, sans toujours grande logique ni nécessité sinon celle de faire rebondir l'action autour de formes nouvelles du mal. [...]
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