Au moment où Voltaire écrit Candide, il est marqué par deux évènements historiques récents qui l'ont profondément ébranlé dans ses convictions philosophiques : il s'agit du tremblement de terre de Lisbonne (voir le Poème sur le désastre de Lisbonne, 1756) et de la Guerre de Sept Ans. Après tous ces terribles évènements, il doute de la providence divine et de la bonté de Dieu. Dans son Essai sur l'histoire générale datant de 1756, il écrit : "Presque toute l'Histoire est une suite d'atrocités inutiles." (...)
[...] Analyse complète sur Candide de Voltaire-fiche de lecture Introduction Candide (dans son titre complet Candide ou l'optimisme) est un conte philosophique de Voltaire, publié anonymement pour la première fois à Genève en 1759. En 1761, Voltaire ajoute dans une seconde édition que ce conte est (soi-disant traduit) de l'allemand, d'après l'œuvre d'un certain Docteur Ralph. Ce livre connaît dès sa première publication un très grand succès auprès des lecteurs, moins auprès des critiques qui considèrent peu ce conte qu'ils voient comme une œuvre mineure et sans importance. [...]
[...] On remarque la connotation scatologique du nom. Personnage réaliste et de bon conseil, plein de ressources. Martin : le pessimiste comparse de Candide, qui l'accompagne dans ses voyages à partir de la seconde moitié du conte. La vieille : la bienfaitrice de Cunégonde qui l'accompagnera et la chaperonnera tout au long de son voyage. Ce personnage peut être rapproché de la marraine des contes traditionnels. Jacques : le bienfaiteur de Candide et Pangloss en Hollande, qui se noiera après avoir sauvé un homme. [...]
[...] Pangloss et pendu, et Candide flagellé. Une fois sa condamnation chevée, Candide est hélé par une vieille femme qui lui apprend que Cunégonde est encore vivante et le mène jusqu'à elle. Cunégonde lui raconte alors ses propres aventures malheureuses: elle a été sauvée du massacre par un capitaine bulgare, qui l'a vendue à un banquier juif, du nom de Don Issachar, dont elle est devenue la maîtresse et chez qui elle vit. Ce dernier fait irruption et s'apprête à poignarder par jalousie Candide, qui le tue. [...]
[...] Candide s'engage comme capitaine. Au cours du voyage, la vieille raconte à Cunégonde qu'elle est la fille du pape Urbain X et qu'elle a connu une vie bien malheureuse. Alors qu'ils sont arrivés depuis peu à Buenos Ayres, le gouverneur tombe sous le charme de Cunégonde et la demande en mariage. Candide est soupçonné d'être l'assassin du grand inquisiteur et il est donc de nouveau amené à fuir, en compagnie de son valet Cacambo, qu'il a pris à son service en Europe. [...]
[...] Cacambo et Cunégonde n'étant pas là, Candide et Martin embarquent de nouveau sur un vaisseau. Là, ils retrouvent Cacambo, Pangloss et le frère de Cunégonde qui a survécu ; tous trois sont en bien mauvaise posture : Cacambo est redevenu esclave, et les deux autres sont galériens dans un bateau que celui de Candide et Martin viennent de croiser. Tous racontent leurs aventures et Candide se met à la recherche de Cunégonde. Ils atteignent le rivage de l'actuelle Turquie, et là, surprise, la première rencontre qu'ils font est celle de Cunégonde et la vieille. [...]
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