Les moyens de critique dans Candide

Résumé du document

Fiche de lecture cherchant à analyser les moyens de critique de Voltaire dans son conte philosophique : "Candide". Celle-ci se décompose en deux grandes parties : les cibles et les moyens de la critique. Document de quatre pages au format Word idéal pour les révisions.

Extraits

[...] " Qu'est-ce qu'optimisme ? disait Cacambo. - Hélas ! dit Candide, c'est la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal Cette phrase montre une chose : que le monde va mal et que il pourrait allé mieux si l'on commençait à dire moins de insanités. La religion. A de nombreuses reprises, Voltaire va juger la religion, ce qui fait d'elle une des principales cible de la critique. Il critique leurs châtiments ainsi que leur superstition et leur intolérance (lecture chapitre sixième). [...]

[...] La théorie de Leibniz et son opposée. La religion. Les autres cibles de la critique dans Candide ou l'optimisme. II) Les moyens de la critique. Une dénonciation derrière le masque de la comédie. Les autres moyens au service de Voltaire pour critiquer. Introduction : Voltaire est un vrai philosophe, c'est un homme de liberté qui examine les faits sous le contrôle de la raison. Tous les domaines de la pensée sont sous son regard critique, y compris la religion, quasiment intouchable à l'époque. [...]

[...] Les cibles de la critique. La théorie de Leibniz. Dans sa Théodicée il professe l'optimisme, enseignant qu'entre tous les mondes possibles, Dieu a choisi le meilleur, ce qui ne veut pas dire celui dans lequel il n'y a aucun mal, mais celui dans lequel il y a la plus grande somme de biens, même au prix de quelques maux partiels. Candide, où l'optimisme est une critique très violente de la philosophie de Leibniz. Cette critique est rendue possible grâce à Pangloss, qui est la réincarnation de Leibniz. [...]

[...] Car si un moindre mal est une espèce de bien, un moindre bien serait une espèce de mal. Donc, en toute logique, comme en mathématique où, s'il n'y a pas de maximum ni de minimum, tout se fait également, ou rien, soit Dieu a produit le meilleur monde possible, soit il n'en a produit aucun. Or le nôtre existe, c'est donc le meilleur possible. Il va encore critiquer cette théorie à la fin lorsque Voltaire écrit : mais ayant soutenu une fois que tout allait à merveille, il le soutenait toujours, et n'en croyant rien Cela montre que même le plus fanatique des disciples de Leibniz ne peut croire toute sa vie à sa philosophie. [...]

[...] Voltaire va aussi dénoncer la religion par plusieurs manières, premièrement dans le chapitre 6 en utilisant l'humour et la dérision comme dit précédemment mais aussi avec le chapitre 18 lorsque il va demander au vieil homme si les habitants ont une religion. Celui-ci va décrire une religion sans prêtres ni papes ni évêques. Il montre là une religion à son image, donc il fait une critique de la religion telle que nous la connaissons. Il dit ce qui est bien pour dénoncer le mal. [...]