Albert Einstein souhaitait s'expliquer, de façon claire et simple, sur les quatre grands thèmes qui partagent le livre : le pacifisme (chapitres 1 et 2 : “Comment je vois le monde” et “Politique et pacifisme”), la lutte contre le National-Socialisme (chapitre 3 : “Lutte contre le National-Socialisme, Profession de Foi”), les problèmes Juifs (chapitre 4 : “Problèmes Juifs”) et certains problèmes scientifiques (chapitre 5 : “Etudes scientifiques”)
[...] Etudes scientifiques Ce sont des textes qui expliquent les sciences en général et les propres recherches d'Einstein en particulier. Par-delà les conceptions et les débats directement reliés au contenu des théories physiques, Einstein s'est formé une philosophie de la connaissance, en cohérence avec sa propre pratique de la recherche en physique, qu'il conçoit d'ailleurs comme la tentative de se donner une «image du monde». Le réalisme critique d'Einstein pose l'existence d'une réalité physique indépendante de la pensée comme un programme à accomplir. [...]
[...] Il signa en 1941 une lettre au président Roosevelt dans laquelle il attirait son attention sur le risque que l'Allemagne puisse se doter d'une arme atomique et sur la possibilité de la fabriquer. Ce n'est que plus d'une année après que fut fondé le laboratoire de Los Alamos, où la bombe atomique fut mise au point, avant d'être lancée en 1945 contre l'avis de la plupart des scientifiques sur Hiroshima et Nagasaki. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, devant le partage du monde en deux blocs antagonistes, et considérant le risque d'une nouvelle guerre qui pourrait signifier la destruction de l'humanité, Einstein reprit le bâton de pèlerin du pacifisme, plaidant pour un gouvernement mondial en ce qui concerne le pouvoir militaire, lançant l'appel à la responsabilité sociale des scientifiques et en faveur du désarmement. [...]
[...] Lorentz qui a travaillé au service de la coopération internationale, Joseph Popper- Lynkaeus qui faisait partie des ces quelques personnalités marquantes, âme et conscience d'une génération et qui nous a persuadé que la société est responsable du destin de chaque individu ou bien encore Bertrand Russel, philosophe et théoricien de la connaissance. Enfin, il nous fait part de son admiration pour les Etats-Unis et leur effarante supériorité technique et rationnelle où tout est calculé pour économiser le travail humain et où les gens sont heureux. Il s'y est d'ailleurs expatrié après avoir fui l'Allemagne. Politique et pacifisme Ce chapitre est spécialement axé sur la paix et la politique des années 30 et ce qu'elle a occasionné pour les générations futures. [...]
[...] Il faut donc lutter contre les causes et non contre les effets. Désarmement et sécurité ne se conquièrent qu'ensemble. Il aborde également la question de la crise économique mondiale qui est liée d'après lui au fulgurant progrès des méthodes de production En conséquence, l'économie libérale pose un problème : la production de biens de consommation ne nécessite qu'une partie de la main-d'œuvre, d'où chômage. Il pense qu'une planification économique dans la production et une distribution des biens de consommation à travers toute la communauté constituent la solution pour empêcher une crise. [...]
[...] Une telle question s'approfondira si l'on remarque que les conflits sont en quelque sorte institutionnalisés dans la paix, puisque les nations entretiennent un appareil guerrier pour garantir la paix ou se préparer aux hostilités éventuelles, de même qu'inversement les guerres sont faites pour contraindre l'ennemi à accepter une certaine paix. Mais cette dialectique est-elle fatale ? La paix, absence de guerre ? La réciprocité entre guerre et paix Les études proprement sociologiques consacrées à la paix sont en nombre extrêmement réduit, surtout si on les compare à toutes celles qui ont trait à la guerre. [...]
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