La scène se passe en juin 1938, à Vienne. Le psychanalyste Sigmund Freud et sa fille Anna s'apprêtent à quitter l'Autriche. Anna ne supporte pas le silence et l'immobilisme de son père ; et quand les soldats de la Gestapo envahissent une nouvelle fois leur appartement, elle les provoque et se fait embarquer.
On remarque dans cette pièce une opposition entre la vision du monde d'un athée, Freud, et d'un croyant, l'inconnu. En effet, Freud est athée, il nie l'existence de Dieu, pour lui aucune entité supérieure ne peut exister, car il a trop de mal dans le monde « le ciel est un toit vide sur la souffrance du monde » (l.65, p64). Freud ne croit pas en l'existence de Dieu et en ce que la religion peut apporter.
Dans ce livre on remarque une symbolique sur la liberté de l'homme. Le fait d'être libre, c'est de ne dépendre d'aucune autorité, c'est de ne pas être limité, gêné ou lié à une quelconque contrainte.
[...] Le psychanalyste Sigmund Freud et sa fille Anna s'apprêtent à quitter l'Autriche. Anna ne supporte pas le silence et l'immobilisme de son père ; et quand les soldats de la Gestapo envahissent une nouvelle fois leur appartement, elle les provoque et se fait embarquer. Commence alors pour Freud une longue nuit d'attente et d'angoisse. Mais au lieu de passer ses heures dans la solitude, un inconnu surgit chez lui et laisse le doute sur son identité : Dieu ou homme. [...]
[...] Et si Dieu savait déjà tout ça alors ce Dieu serait le Diable Si Dieu était content de ce qu'il a fait, de ce monde- ci, se serait un drôle de Dieu, un Dieu cruel, un Dieu sournois, un criminel, l'auteur du mal des hommes ! Il vaudrait mieux pour lui-même qu'il n'existe pas. Au fond, s'il y avait un Dieu, ce ne pourrait être que le Diable ! (l.242 p.72) Pour Freud, athée convaincu, Dieu ne peut pas exister, parce que le malheur règne dans le monde, et que lui-même a ses propres malheurs : son cancer et l'enlèvement de sa fille. De l'autre côté, l'inconnu prend le parti de Dieu. [...]
[...] Ce qui revient à choisir entre : Soit notre destin est déjà tout tracé, l'homme n'est qu'un pion que l'on avance et qui ne fait aucun choix donc aucune liberté, soit l'homme est le maitre de son destin et fait tout pour le modifier, l'influencer, le transformer dans un sens positif. L'homme est toujours libre, l'homme est le maitre de sa liberté, tout est une question de choix auquel on attend une réponse qu'elle soit bonne ou mauvaise. Mon avis J'ai beaucoup aimé ce livre. [...]
[...] Le croyant, lorsqu'il ne peut pas expliquer quelque chose, se tourne vers la religion pour demander une réponse, contrairement à l'athée qui lui ne répond pas à cette question, l'athée est un homme sans réponse. Symbolique Dans ce livre on remarque une symbolique sur la liberté de l'homme. Le fait d'être libre, c'est de ne dépendre d'aucunes autorité, c'est de ne pas être limité, gêné ou lié à une quelconque contrainte. On voit dans le livre, que l'on soit croyant ou non, que l'homme est libre de ses choix, qu'ils soient biens ou mals, rien ne les empêche. Le seul responsable de cette décision est celui qui la prend. [...]
[...] En outre, pour Freud, Dieu ne peut exister car sa vie est une souffrance permanente ; il a un cancer de la gorge J'aurais souhaité une mort sèche, brève : j'ai droit à l'agonie. (l.83 p.65) ; il sait très bien que sa mort est une fatalité et qu'il ne peut l'éviter ; qu'après il n'y a rien et qu'il n'y a même pas une récompense pour les bonnes actions L'athée sait qu'il n'y a pas de porte, qu'il n'y a d'autre lumière que celle-là même que son industrie a allumée, qu'il n'y a d'autre fin au tunnel que sa propre fin, à lui Alors, nécessairement, ça lui fait plus mal quand il se cogne au mur ça lui fait plus vide quand il perd un enfant ça lui est plus dur de se comporter proprement mais il le fait ! [...]
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