"Une vie", Guy de Maupassant (1883) - les personnages

Résumé du document

Ce document présente un portrait détaillé de chacun des personnages de l'ouvrage "Une vie" de Guy de Maupassant. Extrait du portrait de Jeanne Le Perthuis des Vauds : "Jeanne Le Perthuis des Vauds est une jeune fille issue d'une famille d'aristocrates terriens normands. Elle est âgée de dix-sept ans et sort tout juste du couvent au début du récit. Elle est radieuse, pleine de sève et d'appétit de bonheur. Elle ressemble à un portrait de Véronèse avec ses cheveux d'un blond luisant et sa chair d'aristocrate à peine nuancée de rose. Elle est grande, mûre de poitrine, ondoyante de la taille. Sa voix nette semble parfois trop aiguë mais son rire franc jette de la joie autour d'elle.

[...] Jeanne est un personnage qui subit sa vie au lieu de la vivre. Elle n'est pas volontaire et se laisse souvent influencer par d'autres comme le curé Tolbiac et Rosalie, sa servante. Elle est soumise à son mari et n'ose se révolter devant ses violences et mesquineries qui la rendent très malheureuse. Elle se réfugie souvent auprès de ses parents et devient surprotectrice envers son enfant."

Extrait du portrait de l'abbé Picot : "C'est le curé du pays. Il est fort gros et fort rouge. Il est gai, vrai prêtre campagnard, tolérant, bavard et brave homme. Il raconte des histoires et aime parler des gens du pays. Il est fataliste, indulgent et pas du tout sévère envers les mœurs parfois très relâchées de ses paroissiens. Malheureusement, il sera remplacé par l'abbé Tolbiac qui est tout son contraire. "

Extraits

[...] C'est une femme conciliante et tolérante. Elle a un bon sens de l'humour et est très complaisante. Elle souffre d'embonpoint et se déplace difficilement. C'est une femme sensible, attachée au passé. Elle garde dans une boîte ses reliques qui consistent en de vieilles lettres d'anciennes connaissances et de membres de sa famille maintenant décédés. Elle est née dans le siècle des philosophes et élevée par un père peu croyant, aux jours de la Révolution. Elle ne fréquente guère l'église bien qu'elle aime les prêtres par une sorte d'instinct religieux de femme. [...]

[...] "Une vie", Guy de Maupassant (1883) - les personnages Jeanne le Perthuis des vauds Jeune fille issue d'une famille d'aristocrates terriens normands. Elle est âgée de dix-sept ans et sort tout juste du couvent au début du récit. Elle est radieuse, pleine de sève et d'appétit de bonheur. Elle ressemble à un portrait de Véronèse avec ses cheveux d'un blond luisant et sa chair d'aristocrate à peine nuancée de rose. Elle est grande, mûre de poitrine, ondoyante de la taille. [...]

[...] Le gars hurlait là-dedans, essayant de fuir, de sauter du siège, tandis que son maître, le maintenant d'une main, frappait toujours avec l'autre. La veuve dentu La sage-femme du pays. C'est elle qui aide Jeanne à accoucher de son enfant prématuré. C'est une femme d'expérience que rien n'étonne. Garde-malade, sage-femme et veilleuse des morts, elle reçoit les nouveau-nés, recueille leur premier cri, lave de la première eau leur chair nouvelle et les roule dans le premier linge. Elle écoute aussi la dernière parole, le dernier râle, le dernier frisson de ceux qui partent. [...]

[...] Leur domaine de Reminil touche au gros bourg de Cany. Le marquis Léopold-Hervé-Joseph- Germer de Varneville, de Rollebosc de Coutelier possède une lettre autographiée de la main du roi et en éprouve beaucoup de fierté. La marquise est une femme très poudrée, aimable par fonction et maniérée par désir de sembler condescendante. Le marquis est un gros personnage à cheveux blancs relevés droit sur la tête et il met dans ses gestes, sa voix et toute son attitude une hauteur qui dit son importance. [...]

[...] Le vicomte Julien de Lamare Il est le fils du vicomte Jean de Lamare, décédé depuis un an à peine. Il habite un petit pied-à-terre dans une des trois fermes qu'il possède dans la commune d'Etouvent. Ses biens représentent en tout cinq à six mille livres de rente. Le vicomte est d'humeur économe et sage et compte vivre simplement pendant deux à trois ans dans ce simple pavillon afin d'amasser de quoi faire figure dans le monde pour se marier avec avantage sans contracter de dettes ou hypothéquer ses fermes. [...]