Brecht rédige cette œuvre dans un contexte bien particulier, celui de l'Allemagne nazie qu'il a fuit dès 1933. Il a donc vécu une situation similaire à celle de Galilée : le pouvoir en place décide d'imposer sa vérité et fait plier tous ceux qui s'y opposent.
C'est le thème du combat entre la vérité et l'obscurantisme. Brecht nous montre comment la science est capable de se remettre en question et d'élaborer de nouvelles théories qui viennent remplacer les anciennes, modifiant ainsi notre vision du monde. Toutefois ces changements ne plaisent pas à tous et certains luttent pour stopper cette avancée scientifique.
[...] L'action se passe en Italie, notamment à Padoue, à Venise, à Florence et à Rome. Thèmes principaux et thèses soutenues : C'est le thème du combat entre la vérité et l'obscurantisme. Brecht nous montre comment la science est capable de se remettre en question et d'élaborer de nouvelles théories qui viennent remplacer les anciennes, modifiant ainsi notre vision du monde. Toutefois ces changements ne plaisent pas à tous et certains luttent pour stopper cette avancée scientifique. Personnages : Galilée, astronome et mathématicien. Andréa, fils de la gouvernante de Galilée et élève de ce dernier. [...]
[...] Le cardinal fait comprendre au Pape que pour des raisons, certes théologiques, mais aussi et surtout politiques, il est dans l'intérêt de l'Eglise de restaurer son autorité en condamnant fermement ces nouvelles théories qui contredisent la sainte doctrine. Le Pape donne alors l'ordre à l'Inquisiteur de faire abjurer Galilée par tous les moyens nécessaires, torture comprise s'il le faut. Le 22 juin 1633, devant le tribunal de l'Inquisition, Galileo Galilei se rétracte et abjure sa théorie. Virginia se réjouit que son père ait sauvé sa peau, Andréa regrette que la vérité ait plié devant l'obscurantisme. [...]
[...] Galilée lui fait alors comprendre que s'il s'était entêté, il serait mort et l'Eglise aurait de toute manière eu raison, alors qu'en se rétractant en apparence, il conservait le loisir de poursuivre ses travaux et d'être encore utile à la science. Andréa comprend alors la sagesse de son ancien maître, récupère une copie des dernières recherches de Galilée en passe la frontière en direction de la Hollande. Sur le chemin, il témoigne, à l'image de son illustre professeur, de sa confiance inébranlable en la science et en la raison humaine, tout en gardant l'humilité suffisante pour reconnaître qu'au fond nous ne savons pas grand-chose ; mais ce n'est que le début »Nous n'en savons pas assez, loin de là, Giuseppe. [...]
[...] Madame Sarti, gouvernante de Galilée. Doge de Venise. Cosme de Médicis. Cardinal Barberini qui deviendra Pape Urbain VIII Ecclésiastiques. Résumé : Galilée a pour ambition de démontrer le système de Copernic selon lequel la Terre tourne autour du Soleil et non l'inverse comme le prétendent Ptolémée, Aristote et l'Eglise. Il fait part de ses intuitions à Andréa, son élève. Madame Sarti, gouvernante de Galilée et mère d'Andréa, nous apprend que les finances du foyer sont au plus bas. Mais Galilée ne peut pas et travailler et mener ses recherches, d'autant plus que l'université de Padoue refuse de lui augmenter son salaire de misère. [...]
[...] Mais l'Eglise n'entend pas en rester là. Les cardinaux tentent de convaincre Galilée d'arrêter ses recherches et l'Inquisition met à l'index la théorie de Copernic. Galilée rencontre alors un petit moine qui tente de le convaincre qu'il est dans l'intérêt du peuple de maintenir les dogmes établis, même s'ils s'avéraient être faux pour ne pas bouleverser la foi du peuple en l'Eglise. Galilée fait alors une magnifique apologie de la science et affirme qu'il va continuer ses recherches mais dans des domaines moins polémiques. [...]
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