Écrivain très engagé et très populaire, il a marqué le 19ème siècle. Dramaturge, romancier et poète, il écrivit plusieurs ?uvres : Hernani (1830), Les misérables (1862), Les Contemplations (1856) etc.
Il décède le 22 mai 1885 à Paris, ses cendres seront transportées quelques semaines plus tard au Panthéon (...)
[...] Victor Hugo, veut avec ce récit, défendre l'abolition de la peine de mort (avance dans les lois pour les droits de l'homme et du citoyen).L'Ouvrage est un réquisitoire contre la peine de mort. Hugo détaille les états d'âme d'un condamné au fil de ce roman. En l'écrivant, Victor Hugo réfute tous les arguments en faveur de cette sentence : L'argument religieux selon lequel la terreur de l'enfer va inspirer au condamné un repentir est faux car l'obsession du condamné ne lui permet d'autres idées que celle de mourir. [...]
[...] La souffrance Hugo a traité plusieurs thèmes dans cette nouvelle pour soutenir son refus pour la peine de mort. Parmi ces thèmes : la souffrance. Dans son plaidoyer, il nous démontre que le condamné subit non seulement une souffrance physique mais une souffrance morale aussi. En effet, dès les premières pages du roman, le condamné réalise et explique que la prison ne se limite pas à sa cellule mai au-delà : mon corps est au fers dans un cachot, mon esprit est en prison dans une idée (Chapitre 1). [...]
[...] SITUATION D'ENONCIATION : QUI : Un condamné à mort A QUI : A sa fille, à toute la société (aux coupables, aux innocents, aux juges, à toute personne qu'elle soit pour ou contre la peine de mort) OU : Emprisonné dans un cachot à Bicêtre QUAND : Quelques heures avant son exécution RYTHME DE LA NARRATION : Il n'y a pas de situation initiale puisqu'on est introduit d'emblée dans le récit. L'élément perturbateur est la condamnation à mort. Les actions ne suivent pas une progression logique : le récit contient des descriptions, des flash-back, des anticipations La situation finale est l'exécution du condamné (qui sera guillotiné dans une place publique sous les regards des gens). RESUME : Dans les années 1820, un condamné à mort attend dans une cellule de prison l'heure de son exécution. [...]
[...] Cette technique est donc une réussite pour Victor Hugo afin d'acquérir l'adhésion de ses lecteurs. On entend l'avis de quelqu'un qui n'a pas le droit de s'exprimer d'habitude ! Les efforts de l'écrivain ont réussi alors à convaincre son public, d'ailleurs cette sentence cruelle et inhumaine sera abolie en 1881. Seulement ce châtiment est encore un fait d'actualité et ce puisqu'il est toujours d'usage dans certains pays. [...]
[...] De plus, le condamné souffre physiquement. En attendant son exécution, il a peur : il ressent des sensations horribles dès le début du roman sous l'effet de la personnification de la mort. En effet, la mort personnifiée est de plus en plus proche de lui ce qui provoque ne lui des sensations de froid, une impression de poids qui s'intensifie. Non seulement la mort est personnifiée, la prison l'est aussi, elle se fait pensée: elle le déshumanise ! le condamné parle de lui comme s'il s'agissait d'une machine. [...]
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