Après la mort du roi Charles I, Cromwell parvient au sommet du pouvoir et convoite la couronne d'Angleterre. Il prétexte ainsi un devoir que lui inflige le ciel pour accéder au trône. Mais très vite, il apprend l'existence du complot qui est monté contre lui par des royalistes et des puritains, bien que ne sachant pas très exactement l'identité de chacun d'entre eux au début de la pièce. Si ses ennemis l'espionnent pour mieux établir leur plan, il tente lui aussi de cerner ses ennemis en les espionnant lui-même sous le déguisement de soldat. Dès lors, tout son entourage lui semble suspect, jusqu'à son propre fils qu'il croyait conspirer contre lui et qu'il a failli assassiner pour ce même motif, avant de se rendre compte que tout n'était qu'un vaste quiproquo. Mais les royalistes étant tombés dans le jeu de Cromwell qu'ils prenaient pour un simple soldat, et celui-ci les ayant démasqués par sa ruse, se font aussitôt arrêter et sont condamnés à être pendus. Les puritains, n'ayant pas encore été démasqués, mènent leur projet à bout, jusqu'au moment du couronnement de Cromwell face au public, et décident de lui trancher la tête lorsqu'il mettra la couronne.
Mais leur projet d'assassinat laisse place à la stupéfaction, lorsque Cromwell, au moment où on lui tend la couronne, refuse le trône d'Angleterre. On croirait presque à un moment de grande bonté lorsqu'il libère tout le monde et annule les mises à mort, ce qui ne manque pas d'étonner ses ennemis. Mais ça n'est évidemment pas le cas. Cromwell use de la ruse, jouant au Protecteur plein de bonté, pour mieux s'attirer les bonnes grâces de la foule qui assiste à la scène. Ainsi, ayant acquis sa bonne image auprès du peuple, il est sûr de pouvoir mieux accéder au trône plus tard, et connaissant à présent l'identité de tous ses ennemis, il pourra mieux s'en débarrasser. Si tout tend à croire qu'il est un homme de cœur et compréhensif, la vérité sur son compte en est bien loin, Cromwell est perfide au début de la pièce, et le demeure jusque la fin.
[...] On croirait presque à un moment de grande bonté lorsqu'il libère tout le monde et annule les mises à mort, ce qui ne manque pas d'étonner ses ennemis. Mais ça n'est évidemment pas le cas. Cromwell use de la ruse, jouant au Protecteur plein de bonté, pour mieux s'attirer les bonnes grâces de la foule qui assiste à la scène. Ainsi, ayant acquis sa bonne image auprès du peuple, il est sûr de pouvoir mieux accéder au trône plus tard, et connaissant à présent l'identité de tous ses ennemis, il pourra mieux s'en débarrasser. [...]
[...] [p.281]) et encore plus celui qui a opté la vie du roi maudissais leur crime et j'ignorais leurs noms" [p.282]), Cromwell décide, pour ne pas perdre sa bonne image de père bienfaiteur auprès de sa fille, de lui cacher la vérité et ne pas se dévoiler sur le champ seul être qui m'aime encor, sans ma puissance . croie à mon innocence! . Il le faut: soyons roi, sans qu'elle en sache rien" [p.284]). Cromwell n'étant donc pas dans son lit, ce n'est pas lui que les conjurés enlèvent. Ceux-ci ont été incapables de constater s'il s'agissait bien du Protecteur lors de l'enlèvement, à cause de la pénombre. Personne ne se doute alors, dans la scène VIII de l'acte IV que l'homme dont le visage est caché par un mouchoir est en fait Rochester. [...]
[...] Les personnages marquants de l'acte : Cromwell : est bien évidemment le personnage principal de l'acte et de la pièce en son entier. Mais le Cromwell que nous présente ici Victor Hugo n'est pas autant marqué par sa grandeur que le personnage réel. En effet, s'il veut se monter le plus digne que possible en public, il reste toujours hésitant une fois seul. C'est alors un personnage plein de failles qui nous est ici présenté, ce qui marque un contraste entre l'image que le lecteur se fait de lui avant la lecture et pendant. [...]
[...] Ce qui ne manque pas d'offusquer les autres conjurés. Barebone est donc la figure même de l'homme près de ses sous, prêt à aller à l'encontre de ses convictions et projets juste pour garder son argent. Il réfléchit plus au moyen de conserver son argent, et pense même rejoindre le parti de Cromwell pour cette unique cause. Il est évident que son argent passe même avant sa liberté. Lambert : est un conjuré puritain qui est l'exemple même de la lâcheté. [...]
[...] Les règles classiques volent en éclat au nom de la nature : il n'y a d'autre règle que les lois générales de la nature affirme Hugo dans la Préface de Cromwell. Les romantiques veulent souvent saisir l'évolution d'un personnage dans le temps et non plus nécessairement analyser le caractère d'un personnage au moment d'une crise comme le faisaient les classiques. Remise en cause des unités : -L'unité de temps : Cette remise en cause de l'unité de temps donne libre court à l'auteur dramatique de moduler la durée en fonction du sujet. [...]
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