Durant la guerre, un Français accueille des Allemands, sans vraiment le vouloir. Un soir de novembre un officier Allemand nommé Werner demande une chambre : heureusement pour le Français et sa nièce, il paraît commode. Effectivement l'homme se montre respectueux et poli, et toujours ce même message avant d'aller ce coucher "Je vous souhaite une bonne nuit". Mais pendant plus d'un mois il rentre chaque soir sans attendre qu'on lui ouvre la porte. Brusquement, un soir, le Français n'entend pas l'officier arriver. Il est venu par l'autre porte et il s'est tout simplement changé en civil à cause du mauvais temps. Il trouve l'hiver plus clément qu'en Allemagne. Il leur explique qu'il aime la France, mais il a promis à son père qu'il s'y rendrait, seulement botté et casqué.
Chaque soir, depuis ce soir-là, il vient en civil et chaque soirée il parle de son pays, de la musique (parce qu'il est aussi musicien) et de la France. Werner croit en la guerre car elle apportera de très grandes choses pour la France et l'Allemagne, et elle sera la dernière guerre. Il parle toujours d'une future union entre les deux pays, il donne l'exemple de La Belle et la Bête. L'officier aime vraiment la France ; il veut vivre longtemps et il doit surmonter des obstacles pour y arriver.
[...] Vendresse décide donc de l'appeler "L'imprimerie de Verdun". Vendresse n'aime pas les juifs et les francs-maçons ce qui ne l'empêche pas d'avoir un compagnon qui a fait Verdun lui aussi et qui est juif et franc- maçon ainsi qu'antifasciste. Il l'a embauché dans son imprimerie et les deux là se disputent sans arrêt à cause de Mussolini. En 40, Vendresse et son compagnon Dacosta ont été mobilisés pour les compagnies de travailleurs. Quand les Allemands arrivent près de leur compagnie, le capitaine et deux de ses lieutenants prennent la fuite. [...]
[...] Puis, finalement, il refuse de donner son nom. Un jour, avant que Vendresse parte chez Dacosta, Paars vient lui rendre visite et lui montre que les lois de Vichy ont été votées. Il a déjà parlé au Maréchal qui lui a dit qu'il doit toujours agir pour le bien de la nation. Paars veut caser l'enfant qu'il a fait avec sa dactylo chez Vendresse à la place de Dacosta car il se doute que Dacosta est un juif. Un lundi, Vendresse explique à Dacota que Paars veut donc donner la place de Dacosta à son enfant. [...]
[...] Les seuls sentiments qui lui restent sont amers, cruels et atroces. Il pense aux hommes dans le monde qui jouissent de bonheur avec leur argent et leur amour. La seule chose qui le fait sourire est de penser que quelque part, quelques hommes songent à eux. L'impuissance Le narrateur connait un ami exceptionnel, celui qui n'a pas peur de prendre toutes les injustices du monde sur ses épaules, prêt à payer pour les péchés du monde. Le jour de son arrivée à l'école, cet ami prénommé Renaud, s'est fait renvoyé d'un cours pour rejoindre son ami. [...]
[...] Mais cette balade n'est pas comme les autres: elle est monotone. Le père ne râle pas quand son fils traîne les pieds, il ne s'arrête pas aux endroits habituels avec son fils, il ne dit rien. Le petit garçon réussit à tirer son père sur une pierre où ils s'arrêtent toujours. Seule chose bizarre: le père ne lâche toujours pas la main de fils. Le petit garçon a un peu peur, il veut rentrer chez lui ou continuer sa promenade près d'un petit pont. [...]
[...] Comme le narrateur ne veut pas faire les tracts parce qu'il y a trop de risques, il cherche une autre solution: il veut faire passer le message au moyen de faire-parts de deuil. Après l'impression des tracts et pendant la distribution, Vendresse s'est fait arrêté par la Gestapo. Vendresse est sûrement mort quelques années après, madame Dacosta a été gazée à Auschwitz, aucune nouvelle des enfants et le père aurait peut-être été pris. L'imprimerie a été reprise par un retraité et un apprenti, quant à Paars il est devenu indispensable grâce à l'argent qu'il verse aux organisations. [...]
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