Le 29 Septembre 1759, Robinson est à bord de La Virginie faisant route vers le Chili. Une terrible tempête précipite le navire sur des récifs et un banc de sable. Seul rescapé du naufrage, Robinson reprend connaissance sur une île déserte et a recours, pendant des mois, à la faune et à la flore sauvages pour subsister.
Il retourne alors sur l'épave du bateau pour y récupérer ce qui avait résisté aux tempêtes des mois précédents. C'est ainsi qu'il entrepose dans une grotte du centre de l'île, quarante tonneaux de poudre noire, trois coffres de vêtements, cinq sacs de céréales, deux corbeilles de vaisselle et d'argenterie, plusieurs caisses d'objets hétéroclites, une malle de matériel de navigation et un coffre de pièces d'or et de monnaies d'argent et de cuivre ainsi que les livres de bord de l'épave dont l'encre avait été effacée depuis le naufrage mais qui, séchés, pourraient lui servir (...)
[...] Il déprime, se roulant dans la souille comme les pécaris, cochons sauvages de l'île. Ayant des visions, il les prend comme un avertissement et se reprend en main, décidant d'écrire le journal de son île : Speranza Puis, il entreprend une exploitation frénétique de l'île voulant la colonialiser. Tout d'abord, il crée un troupeau domestique avec les chèvres et les chevreaux présents en grand nombre sur l'île qu'il parque dans un enclos qu'il construit ; ce qui lui fournira de la viande et du lait. [...]
[...] Mais si Vendredi est ivre de joie, Robinson, invité pour déjeuner à bord du bateau, comprend qu'il ne veut pas retourner dans la civilisation et décline l'offre du commandant de le rejoindre pour rentrer en Angleterre. Le matin suivant, il constate que la goélette est partie, que Vendredi l'a abandonné (rejoignant le bateau en cachette) et remarque alors la présence sur l'île du mousse du bateau (qu'il avait remarqué lors du déjeuner), un jeune garçon de 12 ans, maltraité et qui s'en est enfui. Il l'appelle Dimanche parce que Dimanche est le jour des fêtes, des rires et des jeux et ils poursuivent ensemble une vie heureuse et insouciante sur l'île. [...]
[...] Depuis l'explosion, Vendredi est libre et l'égal de Robinson. C'est alors lui qui lui apprend une vie longue, heureuse et douce, pleine de jeux violents et sains et des inventions extraordinaires. Robinson devient alors de plus en plus sauvage dans son apparence physique et son mode de vie avec notamment la chasse à l'arc, la pêche au cerf-volant et la communication par signes avec Vendredi : le récit devient alors une véritable ode à la liberté et à la nature. [...]
[...] Il les laisse partir sans se manifester. Il se remet à la rédaction des lois et durant les mois qui suivirent, apeuré par ce qu'il avait vu, élève des défenses (enceinte et profond fossé) autour de son habitation. Robinson ne cesse d'organiser et de civiliser son île même s'il y est seul avec Tenn et s'oblige chaque jour à lire un passage de la Bible pour ne pas perdre l'habitude de parler. Mais, bien que se demandant quelle en est l'utilité, il se rappelle des dangers de l'oisiveté et de la souille. [...]
[...] FICHE DE LECTURE Vendredi ou la vie sauvage Michel Tournier Éditions Gallimard - Collection Folio Junior. Le 29 Septembre 1759, Robinson est à bord de La Virginie faisant route vers le Chili. Une terrible tempête précipite le navire sur des récifs et un banc de sable. Seul rescapé du naufrage, Robinson reprend connaissance sur une île déserte et a recours, pendant des mois, à la faune et à la flore sauvages pour subsister. Il retourne alors sur l'épave du bateau pour y récupérer ce qui avait résisté aux tempêtes des mois précédents. [...]
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