Ce livre expose l'histoire du pillage d'un continent : l'Amérique latine. En effet, le projet de Galeano était de suivre, siècle après siècle, et dans les moindres détails, la honte du mécanisme qui a conduit à la dépossession des terres latino-américaines, la ruine de ce continent qui fût pourtant l'un des espaces les plus prometteurs. Dans un tel contexte de domination, d'exploitation de l'homme par l'homme, il faut indéniablement des responsables. Mais qui sont-ils ? Galeano explique le rôle qu'ont joué au fil du temps, de l'histoire coloniale de l'Amérique Latine à nos jours, l'Espagne, le Portugal, l'Angleterre puis les Etats-Unis (...)
[...] Puis, débuta le pillage des communautés indigènes. Au début du XXème siècle apparurent également, en Honduras, Costa Rica et au Guatemala, les enclaves bananières. L'entreprise américaine United Fruit Co. avala ses concurrents dans la production et la vente de bananes, elle devint le principal latifondo d'Amérique centrale et ses filiales accaparèrent les transports maritimes et ferroviaires. Le dollar devint dans ces pays, la monnaie nationale. - La crise des années 30 : Tuer une fourmi est un crime plus grave que de tuer un homme Le café dépendait du marché nord-américain, de sa capacité de consommation et de ses prix ; les bananes étaient un commerce nord-américain. [...]
[...] La culture de la terre était méprisée par les exploitants miniers, une famine terrible eut alors lieu en 1700 et 1713. La nourriture des millionnaires était essentiellement le chat, le chien, le rat, les fourmis et l'épervier. La maladie était alors considérée comme une bénédiction du ciel qui rapprochait l'heure de la mort tant le travail était pénible. L'extraction intensive de l'or a mené à l'augmentation de l'importation d'esclaves noirs. En 1711, la vente des esclaves occupés aux travaux agricoles fut interdite. La région connut une crise de l'or vers 1789. [...]
[...] Multiplication des moyens de paiement : capitalisme naissant. Les exportations américaines au XVIème siècle étaient quatre fois supérieures à leurs importations. Différence entre l'objectif initial des espagnols : soustraire l'excédent pour le transférer à l'Europe, et l'objectif des seigneurs européens : utiliser l'excédent économique des populations dominées dans leurs propres régions. Ceci entraîna un pouvoir fort entre les mains de quelques privilégiés et une pauvreté immense de la population. - Ruines de Potosi : le cycle de l'argent Au XVIème et XVIIème siècle, Potosi était le centre de la vie coloniale. [...]
[...] En 1931, l'Uruguay fut le premier pays à créer une raffinerie nationale en Amérique latine. Le pétrole a déclenché des coups d'Etat en Amérique latine, et une guerre entre la Bolivie et le Paraguay de 1932 à 1935. - Les richesses du Venezuela Dans les années 1980, le Venezuela était le plus grand exportateur de pétrole malgré la diminution de sa participation sur le marché mondial. A la fois un des pays les plus riches, les plus pauvres et les plus violents de la planète. [...]
[...] Les indiens sont effrayés par la tuerie qui y a lieu. Ils offrent or, argent, diamants et émeraudes en grande quantité aux espagnols puis finalement se rendent à eux. Tenochtitlan est rasée, tout comme Cuzco. - Splendeurs de Potosi : le cycle de l'argent A Potosi, tout était en argent : les temples, les monastères ou les fers à cheval. En 1658, pour la célébration de la Fête Dieu, les rues de la ville sont dépavées pour être entièrement recouvertes de barres d'argent. [...]
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