Fiche de lecture très complète, sur les chapitres 3 et 6 de l'ouvrage de Vallet et Caille "Les élèves étrangers ou issus de l'immigration dans l'école et le collège français : une étude d'ensemble", les Dossiers d'Education et Formations nº 67, 1996. Document de 23 pages.
[...] Les auteurs ont alors cherché à savoir qu'est ce qui influence négativement la scolarité de ses enfants. Influence de la nationalité ? On observe des différences selon la nationalité de l'élève. Les élèves de nationalité turque sont 55,4% à avoir redoublé contre 31,6% des élèves d'Asie du Sud Est et 32,1% des élèves classé dans la variable "autres". Cependant le critère de la nationalité n'est peut-être pas le plus pertinent puisque les auteur précisent que les scolarités "heurtées" accompagnent surtout le processus de migration Influence du processus migratoire ? [...]
[...] Ainsi l'échantillon est alors de élèves. Cette recherche concerne l'étape de la scolarité située entre la fin de l'école élémentaire et la sortie du collège. Pour collecter leurs données les enquêteurs ont mis en place un dispositif d'enquête qui a deux sources d'informations : Une prise d'information annuelle auprès de chefs d'établissements sur la carrière scolaire de l'élève dans le 2nd degrés. Ce qui leur permet de reconstituer la scolarité des élèves Un questionnaire qui a été transmis à chaque famille ( entre 1990 et 1991). [...]
[...] Pour conclure : On a constaté que les enfants étrangers ou issus de l'immigration entrés en 6ème en 1989 on connu des parcours scolaires plus favorables que leurs condisciples de même condition sociale. Ce n'est pas du à un effet contextuel ni d'une indulgence particulière des enseignants ou des conseils de classes. Pour l'hypothèse des performances scolaire plus élevées, les informations du panel d'élève n'ont pas apporté d'indications probantes. C'est de loin les attentes et les espoirs que les familles immigrées placent dans le système éducatif qui semblent former le levier décisif de ces carrières scolaires meilleures. [...]
[...] La différence estimée est de 7.3 points. Ainsi les chances d'avoir obtenu une proposition d'orientation en seconde après 4 années au collège sont estimées à s'il est français et s'il est étranger. A caractéristique socio-démographiques égales, les étrangers quelle que soit leur situation sont plus orienté vers des secondes G et T que les Français. Ce n'est donc pas parce qu'ils sont de nationalité étrangère ou que leurs parents leurs parlent une autre langue que le Français ou encore qu'ils présentent ou même 4 attributs étrangers que les élèves étrangers ou issus de l'immigration ont connu des parcours scolaires moins favorables que ceux de l'ensemble des autres collégiens, mais c'est une raison de fortes différences de condition familiale et sociale qui opposent ces deux populations. [...]
[...] Le 2ème chapitre est un chapitre méthodologique qui expose le dispositif d'enquête du panel de 1989. Il présente les différentes variables, les indicateurs retenus et la méthode d'analyse des données. Les chapitres 3 à 6 comparent la scolarité des élèves français et celle des élèves étrangers. Le 3ème chapitre les compare sous l'angle du redoublement. Le 4ème chapitre est consacré au test d'évaluation en maths et en français. Le 5ème chapitre pose la question du biais d'orientation des élèves étrangers. Et enfin, le 6ème chapitre est une étude comparative de parcours des élèves. [...]
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