Trois femmes puissantes, Marie Ndiaye, écriture de la violence, parcours de Khady Demba, femmes africaines
Marie NDIAYE est née le 4 juin 1967 à Pithiviers (France) d'une mère française et d'un père sénégalais. C'est une femme de lettres françaises ayant commencé à écrire vers l'âge de 12-13 ans. Après la publication de son premier ouvrage Quant au riche avenir en 1985, elle obtient une bourse qui lui permet d'étudier pendant un an à la Villa Médicis à Rome. Lauréat du prix Femina en 2001 avec son roman Rosie Carpe, Marie Ndiaye a reçu en 2009 le plus prestigieux prix Goncourt pour son roman Trois femmes puissantes, publié aux éditions Gallimard en 2009. Sa pièce théâtrale Papa doit manger figure au répertoire de la Comédie Française qui fait de lui, la seule femme écrivain vivante à avoir cet honneur.
[...] Mais une autre scene de violence survient le long de chemin de Khady. Pour passer d'une frontiere a l'autre elle doit payer beaucoup d'argent aux militaires. Elle sera coincée dans une ville de desert où il n'y a rien, où elle doit payer pour survivre. Khady sera heberger par une femme mechante qui l'obligera à se faire prostituer pour le survit. Elle sera abusée sexuellement, physiquement, moralement. Son ami Lamine lui a trahis. Il a volé tout son argent et il s'est enfuit. Khady Demba se retrouve ruinée, sans avenir. [...]
[...] Une violence morale accompagné de la haine de la part de ses belles sœurs et de sa belle mère : Khady savait qu'elle n'existe pas pour eux [p256]. Avoir des enfants est très important dans la société africaine. Une femme n'aura son statut dans cette société que quand elle a donner des enfants. C'est la seule chose que la femme africaine obtienne. En dehors de ça, c'est une machine generatrice d'enfants, une femme soumise à son mari, à sa belle famille, le tout, une femme dépendante de tout. [...]
[...] C'est ce qui caracterise la puissance de Khady. À travers tous les passages qu'on a evoqué avant, on comprend que ce texte possède plusieurs genre de violences. D'abord, le fait d'etre une femme sans statut dans la société africaine parce qu'on a pas d'enfant, est une premiere violence pour Khady. Une violence à la fois psychologique parce qu'elle a tout enlever : les esperences et surtout, l'espoir de Khady d'etre une femme digne de ce nom. Khady n'existe que par son mari et elle est déchue parce qu'elle ne peut pas avoir d'enfant, donc à la mort de son mari, elle n'est plus rien. [...]
[...] Elle n'apparaît pas en tant que personnage en chair et en os dans le texte, mais elle est omniprésente dans l'esprit de son compagnon Rudy. C'est une femme instruite qui enseignait au collège à Dakar avec son futur compagnon. C'est là où ils se sont rencontrés pour la première fois. Mais un incident les a poussé à aller s'installer en France pour le meilleur et pour le pire. D'où, on peut dire que Fanta est représentée dans le texte par l'image de Rudy. [...]
[...] Mais tout allait tourner pour elle. Sa belle mère et ses belles sœurs commencent à tourner le dot pour Khady, elle qui se comporte tres bien avec cette famille, qui respecte, qui fait tout pour satisfaire leur besoins. La violence allait commencé lorsque ses beaux-parents lui annoncerent qu'elle allait quitter la maison : Quand ses beaux-parents, assisté de leurs deux filles qui, cette fois, se contentaient d'ecouter en silence, annoncerent à Khady qu'elle allait partir, ils n'attendaient d'elle aucune réponse puisque ce n'etait pas une question qu'ils lui posaient mais un ordre qu'ils lui donnaient 256). [...]
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