Trois extraits des Misérables de Victor Hugo

Thèmes abordés

Misérables, Victor Hugo, idéaux du romantisme, nature humaine, personnages, Cosette, Fantine, Jean Valjean

Résumé du document

La description des personnages d'un même roman peut être faite dans un style et une focalisation différente pour chacun de ces personnages. Notre corpus est composé de trois extraits des Misérables de Victor Hugo, roman publié en 1862 relatant l'histoire de misérables sociaux et moraux dans Paris et la France provinciale. Ces extraits sont emprunts d'idéaux du romantisme et de la pensée de Victor Hugo concernant la nature humaine.

Extraits

[...] Ces extraits sont emprunts d'idéaux du romantisme et de la pensée de Victor Hugo concernant la nature humaine. La manière dont sont grandis les personnages dans les textes du corpus est une question importante puisqu'elle met en valeur un jeu de figures de style et d'analyse original. Les textes 1 et 3 grandissent les personnages en traçant un portrait physique désastreux tandis que le texte 2 grandi le personnage en traçant un portrait moral de celui-ci Tout d'abord, il convient de présenter brièvement le type de texte et de focalisation dans chacun des extraits. [...]

[...] Le texte 2 est un texte descriptif avec un point de vue omniscient. Enfin le texte 3 est un texte descriptif avec un point de vue externe. Les textes 1 et 3 grandissent les personnages par l'intermédiaire d'un portrait physique hideux et désastreux. En effet, le narrateur fait référence à cette notion lorsqu'il emploi l'expression "une salive rougeâtre lui souillait le coin des lèvres, et elle avait un trou noir dans la bouche" (texte 1 ligne 11) pour parler de Fantine qui avait arraché et vendu ses dents la veille. [...]

[...] En effet, ce tourment est clairement exprimé lorsque le narrateur emploi la liste d'accumulations d'interrogations et d'exclamations relatives à ce qui compte faire (texte 2 ligne 1 à ou encore lorsqu'il fait référence aux "remords" ou utilise une comparaison exagérée entre l'âme et l'océan rendant compte de ce grandissement "Dieu soulève l'âme comme l'océan" (texte 2 ligne 11). Ainsi, comme il a été démontré le narrateur grandi les personnages soit par un portrait physique hideux et désastreux soit par un portrait moral de tourment et d'interrogations. Tout l'enjeu résidait dans cette séparation classique entre physique et moral avec pour chacune l'utilisation de procédés propres. [...]