I. Prélude du page disgracié
- Le narrateur s'adresse à « Thirinte », dont l'identité reste bien sûre mystérieuse... Celui-ci visiblement veut tout savoir de la vie du narrateur...
- « J'ai bien de la peine à prendre la résolution d'y satisfaire. Comment aurais-je la hardiesse de mettre au jour des aventures si peu considérables ? Et comment est-il possible que vous rencontriez quelque douceur en des matières où j'ai trouvé tant d'amertume, et que ce qui me fut si difficile à supporter vous soit agréable à lire ? ».
- La seule prétention du narrateur n'est pas de se louer, mais de se plaindre.
- « Je trace une histoire déplorable, où je parais comme un objet de pitié, et comme un jouet des passions, des astres et de la Fortune. ».
- Il déclare vouloir peindre la vérité toute nue...
- « c'est une fidèle copie d'un lamentable original, c'est comme une réflexion de miroir »
- On trouve aussi des Remarques sur la division en courts chapitres de l'ouvrage, ainsi que sur le style, contenu, et une justification de l'ouvrage (...)
[...] Mais au bout de quelques mois, le page sombre dans la mélancolie, qui altère sa santé (190). Je fus rendu par cet accident comme inutile à tout service La mère du maitre du page s'en offusque ; il le donne alors à l'un des plus grands hommes de ce siècle, qui était son oncle (191) XXI. Du 2nd maitre du page, qui était un des grands personnages de son temps Le page est accepté par ce vénérable personnage ; il en fait une description élogieuse Ainsi je me vis installé chez ce célèbre personnage, à qui je ne rendais autre service que celui de lire devant lui 2 ou 3 heures tous les jours (192). [...]
[...] De la paix fourrée (fausse) qui fut faite entre le page disgracié et son précepteur 48 Furieux, le précepteur cherche en vain quelque prétexte pour punir le page de l'insolence de son gardien Un jour l'occasion de profile Le poète des comédiens souhaite rencontrer le maitre du page ; celui-ci lui présente de bonne grâce ; le poète a composé 4 vers à sa gloire Mais voilà que sur le point de partir, le poète dit inopinément quelque mot sale Notre précepteur en fut averti Les coups de verges pleuvent XII. [...]
[...] Longtemps le page fut accusé de magie, ce qui était très grave à l'époque j'eus vingt coups de fouet pour cette malice innocente XV. Comme le page disgracié donna 6 coups d'épée à un cuisinier qui lui fit peur, et quelle fut sa 1ère fuite 56 Un cuisinier décide de terroriser le page en revanche de la peur qu'il avait suscitée Il se revêt d'une chemise blanche pleine de sang et se coiffe de plume ; il se rend dans la chambre du petit page qui sommeille ô terreur ! [...]
[...] Voici les perdrix volées ; le nain les dissimule dans ses chausses mais doit traverser une salle où il y a gd monde Les demoiselles se désolent de la disparition des volatiles Le page confie à l'une des filles que ses perdrix sont dans les chausses du nain, en lui faisant promettre de ne pas éventer ce secret Mais les filles ne peuvent s'empêcher de se précipiter sur le nain ! Voici nos perdrix, voici nos perdrix ! (203) Le seigneur du château ( ) faillit à mourir de rire de ce spectacle Toute la maisonnée éclate de rire L'épisode est burlesque. [...]
[...] Comme le page disgracié gouta de ce que le philosophe nommait médecine universelle, et quelle fut leur séparation Le philosophe prépare le page à recevoir bientôt de grands secrets Il lui expose diverses fioles et bouteilles, contenant de l'huile de talc, fort recherchée par ses dames, de la poudre de projection etc Il fait gouter au page la médecine universelle Le page se délecte de ce breuvage et laisse par mégarde tomber la bouille ; malheureux présage, selon le philosophe Voilà des marques d'une inclination à la volupté qui vous coutera beaucoup de peines XX. La séparation du page disgracié et du philosophe, et par quel moyen le page passa la mer Le philosophe dit au page qu'il faut absolument qu'il le quitte pendant 3 semaines et qu'ils se retrouveraient à Londres. [...]
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