Fiche de lecture de l'ouvrage de Nicolas Sembel consacré au travail scolaire.
[...] A l'opposé, le bon élève le plus aisément se détacher de son travail et ne pas se confondre avec son statut de bon élève. C'est le cas des nouveaux lycéens qui réussissent à se familiariser avec leurs études grâce à principe de distanciation». Le lycéen s'efforce de montrer qu'il n'est jamais du, qu'il ne s'engage pas réellement dans cet apprentissage tout en essayant d'être le plus efficace possible, d'obtenir un rendement maximum Dubet et Martuccelli font de l'investissement du sujet dans son travail une menace pour le sujet, sauf s'il est intégré, car il peut contrôler son investissement. [...]
[...] Les élèves en difficulté perçoivent le travail scolaire comme «juxtaposition ou succession hétéroclite de tâches et d'exercices parcellaires dont la signification s'épuise dans leur effectua si on, d'obligations formalistes et de rituels». Les meilleurs, situé du côté de la réussite s'approprient le savoir et les techniques intellectuelles, perçoivent l'unité de ces savoirs, leur donne un sens. Ces élèves ne travaillent pas forcément plus que certains de leurs pairs en difficulté, mais ils le font de manière plus efficace Faciliter l'apprentissage est un credo pédagogique, dont il est toutefois nécessaire de questionner le postulat sous-jacent, la normativité de la réussite scolaire. [...]
[...] Les nouveaux lycéens se retrouvent au bas de la hiérarchie des filières générales et dans les filières techniques ont de grandes difficultés à travailler, à être motivés, à maîtriser le métier d'élève. Les déchus le lycée est un simple lieu d'attente avec un travail scolaire, ou plutôt un non travail, marqué par le rejet de l'enseignement général, symbole de leur échec antérieur, et par le rejet de l'enseignement prof, symbole de leur chômage futur. Logique de subjectivation et travail scolaire Les lycéens en retrait mais n'échappant pas à l'école, sont aliénés. [...]
[...] Les prescriptions du travail scolaire chez Bourdieu Le travail scolaire pour Bourdieu est un objet de croyance, la croyance en son efficacité. Pour que leur réussite d'une légitimer durables elle doit être reconnue aussi par ceux qui échouent au réussissent difficilement. L'un des moyens étant de faire intérioriser par les élèves la croyance que leur échec ou leurs difficultés ont pour origine leur manquent de travail, ce qui passe aussi par l'intériorisation de la croyance qu'il existe un travail efficace et un travail inefficace. [...]
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