Fiche de lecture de l'oeuvre 1984 de Georges Orwell. Elle comprend l'identification de l'oeuvre, le résumé, la mise en situation de l'oeuvre, le conseil de lecture, une lecture tremplin (avec extrait), un commentaire général ainsi que l'analyse utopique et la réflexion sociale qu'elle entraine.
[...] Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance. Seule comptait la Police de la Pensée. [ . ] Le télécran recevait et transmettait simultanément. Il captait tous les sons émis par Winston au-dessus d'un chuchotement très bas. De plus, tant que Winston demeurait dans le champ de vision de la plaque de métal, il pouvait être vu aussi bien qu'entendu. [...]
[...] Remarquons également le découpement pyramidal de la société ; comme cela a toujours été le cas au cours du temps, il existe : une classe supérieure, une classe moyenne, ces deux dernières échangent parfois leurs rangs (révoltes ) et la classe inférieur. (exemple au Moyen-âge : Clergé ; bourgeois ; Paysans). Remarque : Dans 1984, le totalitarisme est d'autant plus marqué grâce à la présence de Big Brother au sommet de la pyramide hiérarchique. Remarquons que Big Brother pourrait être assimilé à Staline à l'époque de Georges Orwell Conseils de lecture. [...]
[...] Interrogez vous sur la société actuelle, sommes nous passés loin d'un régime tel que celui de l'Océania? Quels types de régimes, ces différents empires sont-ils censés représenter ? Ne vous laissez pas décourager par certains passages qui consistent en une lecture par le héros (Winston), d'un bouquin décrivant le régime de manière objective et extérieure au parti. Les termes employés sont parfois plus littéraires, c'est en fait une analyse très complète du régime Océanien. Néanmoins, cela ne reflète en rien le style de l'auteur, qui est un style beaucoup plus libre et aisé à comprendre Le genre utopique et la réflexion sociale. [...]
[...] Cette dictature est incarnée par le Parti tout-puissant. Il met en place le contrôle de l'Histoire (changer les faits pour glorifier le Parti (mutabilité du passé)) le peuple est donc plongé dans un mensonge permanent. Le Parti exerce aussi contrôle de la pensée par l'adoption d'un nouveau langage : le novlangue : le novlangue est une réduction du langage qui empêche les crimes par la pensée elle consiste à restreindre les limites de la pensée et la double-pensée en enlevant la pensée qu'inspire un mot comme bon ou mauvais En rassemblant ces deux points, nous voyons donc que le Parti dictatorial essaie, par divers moyen (dont l'Angsoc), de créer une utopie, un monde parfait. [...]
[...] Nous sommes alors en avril. Il est dans son appartement et est pense à diverses choses. (Précision : un télécran est une plaque de métal noire encastrée dans un mur. Il sert à surveiller les membres du parti extérieur et ne peut-être éteint). Extrait : Au-dehors, même à travers le carreau de la fenêtre fermée, le monde paraissait froid. Dans la rue, de petits remous de vent faisaient tourner en spirale la poussière et le papier déchiré. Bien que le soleil brillât et que le ciel fût d'un bleu dur, tout semblait décoloré, hormis les affiches collées partout. [...]
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