... En outre, il deviendra obsédé par l'idée de la mort et se tournera de plus en plus vers la religion, ce en quoi il ressemblera à Dostoïevski. Il n'empêche cependant que ces nouvelles... Cette fiche de lecture comporte : une biographie de l'auteur, un résumé du livre, une analyse du contexte, des idées et du style.
[...] Dans la troisième nouvelle un tout jeune Tsar vient d'accéder au pouvoir. Sur une seule journée il prend des décisions importantes avec presque tous ses ministres et hauts fonctionnaires que ce soit dans le domaine économique, politique, militaire ou juridique. Enfin arrive la période du réveillon et il espère bien en profiter pour prendre un rien de liberté et découvrir sa jeune et jolie femme, qui de plus nous est présentée comme intelligente. Mais voilà qu'épuisé il s'endort. Il est réveillé par un léger contact et comprend que l'homme qui le réveille n'est autre que Dieu. [...]
[...] Plus rien ne se passe. Un jour il décide de s'acheter quelques terres en plus et part visiter un domaine. Le voilà totalement paralysé par une nouvelle crise. Il est soudain saisit par l'idée qu'au bout de sa vie il y a la mort et ne voit vraiment pas quelle est l'utilité de la vie. Agrandir son domaine ou non n'a vraiment plus aucun sens à ses yeux. Depuis ce jour, comme il le dit la peur de la peur est en moi Il va se tourner vers la religion, mais d'une façon plus mécanique que convaincue. [...]
[...] Son patron et sa femme ne manquent d'ailleurs pas d'en profiter. Et c'est son père qui, chaque mois, vient empocher son petit salaire. Et voilà qu'un jour une jeune servante le regarde gentiment. Il découvre qu'il n'est pas qu'une bête de somme et décide qu'il va épouser cette jeune femme qui lui donne d'ailleurs son consentement. Mais son patron refuse cela tout net : il ne veut pas de couple chez lui ! Et il avertit son père. Celui-ci lui interdit tout mariage et il estime avoir à obéir. [...]
[...] Et voici une superbe définition de l'amour le plus profond : Je ne me demandais même pas si elle m'aimait, car il me suffisait de l'aimer. Le style Le style de Tolstoï est très simple et fluide. Il ne cherche pas ici à faire de la haute littérature mais plutôt à convaincre ses lecteurs de ses idées. Il tente cela au travers d'exemples qui ne peuvent apparaître que comme flagrants. La recherche de la nuance n'est en rien présente dans ces histoires. Elles sont construites avec un but et vont vers celui-ci sans toujours bien faire la part des choses. [...]
[...] Le contexte Chacune de ces nouvelles est très courte. Elles datent toutes de la fin de la vie de l'auteur. Or, nous savons qu'à partir des années quatre-vingt celui-ci sera très tourné vers le peuple et ira jusqu'à envisager le partage de ses terres avec ses paysans. En outre, il deviendra obsédé par l'idée de la mort et se tournera de plus en plus vers la religion, ce en quoi il ressemblera à Dostoïevski. Il n'empêche cependant que ces nouvelles, pour bien écrites qu'elles soient, restent relativement simplistes et manichéennes, même si nous pouvons nous douter que la réalité de la vie en Russie, pour les pauvres, ne devait pas être rose. [...]
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