Enfin, arrive le temps du travail. Il le fait tout ce qu'il y a de plus consciencieusement. Dans le monde il est aimable, ouvert, sympathique... La fiche de lecture comporte : une biographie de Tolstoï, un résumé du livre, une analyse du style de l'auteur, une introduction du contexte et une analyse des idées et thèmes abordés dans le livre.
[...] La vie s'organise et son métier le prend de plus en plus. Tout alla pour le mieux et cette petite douleur qui lui restait dans le côté ne pouvait quand-même pas ternir ses autres joies. Mais elle finit cependant par le rendre de moins bonne humeur. Aussitôt ses rapports avec sa femme vont se dégrader à nouveau. Mais cette fois-ci ce sera lui le premier responsable. Il la critiquera pour la moindre chose en ce compris le comportement de ses deux enfants. [...]
[...] C'est à partir de la fin des années 70 que les positions de Tolstoï vont commencer à fortement évoluer, tant sur le plan de la morale que dans ses positions vis à vis des paysans, ainsi qu'au niveau religieux. Il désirera répartir ses terres entre ses paysans, mais sa femme est ses enfants l'en empêcheront. Au niveau religieux, ses prises de positions feront qu'il finira par être excommunié par le Saint-Synode tellement elles paraîtront subversives. Ses attaques contre l'église et surtout contre ses serviteurs deviendront intolérables. Il écrit encore Ma confession en 1882, En quoi consiste ma foi en 1894 et Trois paraboles en 1904. [...]
[...] Un jour, il surprend une conversation entre sa femme et son beau-frère dans le salon alors que celui-ci parle de lui comme d'un mort. Un nouveau médecin lui donne de l'espoir et le voilà requinqué ! Mais cela ne dure pas, la douleur revient de plus belle et il comprend que ce n'était qu'un faux espoir. Maintenant, il n'y croit plus et se dit : Je n'existerai plus, mais qu'est ce qui existera ? Rien n'existera et moi, où serai-je, quand je n'existerai plus ? [...]
[...] Il se rend bien compte qu'il devient un poids pour son entourage. Et la douleur monte ! Il pleurait son impuissance, sur son affreuse solitude, sur la cruauté des gens, sur la cruauté de Dieu, sur l'absence de Dieu. Et il entendra des voix qui lui rappellent son passé, sa vie et seule son enfance lui semble belle. Au plus il se voit avancer en âge, dans le monde et dans sa carrière, au moins sa vie lui paraît belle et valoir la peine. Pourquoi toute cette douleur ? [...]
[...] Une fois l'enfant né, les choses n'allèrent pas mieux et d'autres enfants suivirent le premier. Il fut nommé procureur dans une autre ville, deux enfants moururent sur les quatre, et sa femme devint de plus en plus pénible. Pour Prascovia Fiodorovna tout était de sa faute, rien de ce qu'il faisait n'était bien. Ivan Illytch se consacrera donc entièrement à sa profession dans laquelle il trouvait énormément de satisfaction. Mais, à deux reprises, il va rater une promotion et le ménage commencera à avoir des difficultés financières. [...]
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