Thérèse Raquin, Émile Zola, théorie du déterminisme, littérature, oeuvre, thème, courant littéraire, personnage, livre, remarques, résumé
1840 : Naissance à Paris.
1862-1870 : Travail dans l'édition et le journalisme. Il défend le peintre réaliste Manet.
1867 : Thérèse Raquin, son 1er chef-d'œuvre.
1871-1893 : Les Rougon-Macquart (Germinal, L'Assomoir, au Bonheur des Dames, La Bête humaine…), série de 20 volumes qui racontent "l'histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire" (naturalisme). Zola met en œuvre sa théorie du déterminisme, c'est-à-dire que les actions d'un individu sont influencées par l'hérédité et le milieu. Ainsi, il dessine les différents parcours des membres de cette même famille, mais dans des milieux différents.
[...] Raquin : 60 ans, veuve. Ancienne mercière de Vernon. Aime son fils, toujours inquiète pour lui : elle le marie à Thérèse pour qu'elle veille sur lui. Elle choisit d'habiter le passage du Pont-Neuf à Paris, étroit et sombre, où tout le monde passe et personne ne s'arrête. Thèmes Un roman psychologique : Dans ce roman, Zola applique le déterminisme tel qu'il le conçoit, c'est-à-dire que l'hérédité et le milieu de vie des personnages déterminent leur être et leurs actions, comme un destin auquel on ne peut échapper. [...]
[...] Raquin, qui est alors muette. Courant littéraire Ce roman s'inscrit dans le courant naturaliste, dont Zola est le chef de fil. Il vise à représenter le réel sans l'idéaliser, en s'appuyant sur une démarche scientifique. Ainsi, on peut noter les descriptions très détaillées, par exemple celle du passage du Pont-Neuf dans l'incipit. Ce courant prône également l'étude de tous les milieux sociaux. Dans ce roman, il s'agit de la petite bourgeoisie (voir ci-dessus), dont Zola veut décrire le mode de vie et les mœurs. [...]
[...] Ils s'installent à Paris. Chaque jeudi, ils reçoivent 4 invités : le commissaire Michaud ; son fils Olivier ; sa femme Suzanne et le supérieur de Camille, Grivet, durant une soirée morne et ennuyeuse. Chap. 5-8 : L'introduction de Laurent et l'adultère 3 ans plus tard, Camille amène Laurent. Celui-ci prétexte de faire le portrait de Camille pour embrasser Thérèse. Il devient son amant pendant 8 mois. Chap. 9-16 : Le meurtre Cependant, ses demandes de sortie du travail sont refusées. [...]
[...] Il est bercé par une routine banale. Ainsi, chaque jeudi la famille Raquin reçoit, et à chaque fois on boit du thé et on joue aux dominos. Le milieu de vie, ici le passage du Pont-Neuf, reflète l'ambiance : sombre, étroit, personne n'y vient. L'action s'y passe d'ailleurs essentiellement, et la seule autre description est celle de Saint-Ouen. Ensuite, les mœurs y sont aussi très traditionnelles. Ainsi, la place des femmes est très restreinte. Par exemple, on ne demande pas l'avis de Thérèse pour le déménagement à Paris ou encore pour son mariage avec Camille, elle doit rester à la maison faire le ménage D'autre part, chacun est fier de soi et veut se montrer. [...]
[...] D'ailleurs, il décide de tuer Camille pour posséder Thérèse, l'héritage de Mme. Raquin et ne plus travailler. A la fin, il renonce à se séparer de Thérèse pour vivre paisiblement. Après le meurtre, son tempérament devient nerveux : il devient angoissé et perd son calme. Par exemple, il jette le chat François par la fenêtre. Camille : 30 ans, petit, chétif, faible, toujours malade, sans énergie. Elevé par sa mère, Mme. Raquin. Il travaille à l'administration des chemins de fer d'Orléans. [...]
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