Le Tartuffe est une pièce de théâtre écrite par Molière au XVIIe siècle, dans laquelle on rencontre deux personnages principaux : Tartuffe, un faux dévot, qui trompe et obtient la fortune d'Orgon, le second protagoniste, père de famille riche, influençable, et naïf. Toute sa famille tente de lui faire ouvrir les yeux tout au long de la pièce, et ce n'est qu'au bout de quatre actes que les membres de la famille d'Orgon réussissent à faire tomber le masque de l'imposteur.
Afin de déterminer si cette pièce est tragique ou comique, il est nécessaire de définir ces deux termes. Par le tragique, l'auteur cherche à rendre le sentiment de l'homme qui prend conscience que des forces le dominent, et, le cas échéant, l'écrasent malgré la résistance qu'il leur oppose. La comédie, quant à elle, est destinée à provoquer le rire. Elle est caractérisée par trois traits principaux : elle souligne des défauts humains, emploie des procédés comiques variés, tels que le comique de gestes, de mots, de situation, ou encore de caractères, et son dénouement est heureux.
[...] L'escroc déchire ensuite la famille en faisant revenir Orgon sur ses engagements. Effectivement, Mariane, qui devait épouser Valère apprend qu'elle doit se marier avec l'imposteur, à la scène 1 de l'acte II. Orgon déshérite également Damis, son fils, au profit de son hôte, à l'acte III, scène 7. La famille d'Orgon est désespérée, car tous, sauf Madame Pernelle et son fils, se sont rendu compte de l'hypocrisie de Tartuffe. Orgon est aveuglé, et ce n'est qu'à la scène 4 de l'acte IV qu'Elmire réussira à montrer à Orgon, son mari, la vraie nature de l'imposteur, en cachant son mari sous la table pendant que Tartuffe tente de la séduire. [...]
[...] Le nom de Tartuffe est d'ailleurs devenu un adjectif, ce qui est la preuve que l'on retrouve son caractère dans la société. Le dénouement de cette pièce est heureux pour Orgon, puisqu'il voit le véritable caractère de Tartuffe. De plus, le roi pardonne à l'honnête père de famille et enferme l'escroc. Le fait que ce dénouement soit heureux permet de réfuter la thèse de la tragédie IV. Conclusion Malgré le fait que la pièce réponde à certaines caractéristiques de la tragédie, on peut dire que Le Tartuffe est une comédie grâce à l'ampleur du comique de cette pièce, au nombre de procédés comiques différents employés, grâce au fait que des défauts humains soient soulignés, et que le dénouement soit heureux. [...]
[...] Le Tartuffe est-elle une pièce comique? Sujet : "Le Tartuffe est-il une pièce comique ? Vous répondrez à cette question en proposant au lecteur un développement fondé sur une argumentation précise, qui tienne compte des différents aspects de l'intrigue et des caractères qui y sont dépeints." I. Introduction Bref résumé Définition du tragique (Encarta) Définition du comique Présentation du plan II. Le tragique La domination de Tartuffe La division, l'écrasement de la famille Le désespoir III. Le comique Les différents procédés comiques Les défauts humains soulignés Le dénouement heureux IV. [...]
[...] Le comique Le Tartuffe utilise des procédés comiques variés. On note le comique de mots entre autres à la scène 4 de l'acte lorsqu'Orgon répète sans cesse Le pauvre homme ! à propos de Tartuffe, qui se porte très bien. On observe le comique de caractère, surtout caractérisé par Dorine, grâce à son franc-parler et son ironie, dans cette même scène, par exemple lorsqu'elle répond à Orgon, qui avait plaint Tartuffe, qui au contraire d'Elmire, se portait très bien. Et je vais à Madame annoncer par avance, La part que vous prenez à sa convalescence (vers 256) Le personnage de Tartuffe est également comique. [...]
[...] Nous analyserons ensuite les façons dont Le Tartuffe répond aux critères d'une comédie, en montrant les différents procédés comiques utilisés, les défauts humains mis en évidence, et, pour finir, le dénouement heureux de la pièce. II. Le tragique Tartuffe domine totalement Orgon. En effet, il a vite réussi à cerner la faiblesse qu'a Orgon pour les hommes pieux, et s'est fait passer pour un dévot afin d'être accueilli chez l'homme fortuné. Le père de famille crédule admire Tartuffe, et est aveuglé par l'image qu'il a de son hôte. [...]
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