Littérature, Stupeur et tremblements, Amélie Nothomb, 1999, société japonaise, femme japonaise, hiérarchie pyramidale, quête identitaire, Yumimoto, Fubuki, soumission des femmes, entreprise japonaise
Dans les années 1990, le Japon accorde une importance capitale à l'économie du pays. De plus, sa hiérarchie est composée du même système pyramidal qu'auparavant. Par contre, celui-ci est maintenant divisé au sein des entreprises japonaises. Les hauts dirigeants sont les plus puissants tandis que ceux qui sont simplement des employés ont peu de pouvoir sur leur sort. D'ailleurs, la situation de la femme au sein des entreprises de ce pays est très téméraire. En effet, elle est soumise et doit répondre à plusieurs critères comme la beauté, le don de soi, la soumission et la pudeur. Amélie Nothomb, une écrivaine postmoderniste, qui s'était toujours identifiée au Japon, retourne y vivre en 1990.
[...] L'euphémisme « La mitraillette verbale du vice-président secouait son dos fragile à intervalle régulier » (p.93) montre que Fubuki ne se défend pas lorsqu'elle se fait réprimander par ses supérieurs. La phrase exclamative « vous osez vous défendre » (p. 39) montre que la narratrice défend ses idées malgré le fait que ce n'est pas bien vu par les Japonais de contredire son supérieur et encore moins de contredire un homme si tu es une femme. Cette comparaison montre que l'auteure adopte un comportement différent de Fubuki. [...]
[...] Stupeur et tremblements – Amélie Nothomb (1999) I. L'auteur Dans les années 1990, le Japon accorde une importance capitale à l'économie du pays. De plus, sa hiérarchie est composée du même système pyramidal qu'auparavant. Par contre, celui-ci est maintenant divisé au sein des entreprises japonaises. Les hauts dirigeants sont les plus puissants tandis que ceux qui sont simplement des employés ont peu de pouvoir sur leur sort. D'ailleurs, la situation de la femme au sein des entreprises de ce pays est très téméraire. [...]
[...] De plus, la lettre que mademoiselle Mori écrit à l'auteure après la publication du roman Stupeur et tremblements « Amélie-san, Félicitations. Mori Fubuki » exprime que Fubuki reconnaît le talent d'écrivain d'Amélie Nothomb puisque Fubuki ne lui a dit aucun compliment tout au long du roman. En résumé, son expérience dans une grande entreprise japonaise aide celle- ci à trouver sa vocation en tant qu'écrivaine, c'est-à-dire de découvrir son talent caché et ce qu'elle aime vraiment faire dans la vie. [...]
[...] De plus, Amélie adopte un comportement humoristique tout au long de son cheminement. L'analogie suivante montre que celle-ci utilise ce comportement afin de ridiculiser le poste qui lui a été attribué devant tous les employés. Les employés des divers bureaux m'accueillirent comme on accueille un sportif. J'assassinais les mois de février avec de grands gestes de samouraï, mimant une lutte sans merci contre la photo géante du mont Fuji enneigé qui illustrait cette période dans le calendrier Yumimoto. Puis je quittais les lieux du combat, l'air épuisé, avec des fiertés sobres de guerrier victorieux, sous les banzaïdes commentateurs enchantés. [...]
[...] J'ai dû rajouter la partie du sujet posée puisque je l'avais oubliée. Pour finir, je me suis assurée que mes sous-arguments étaient cohérents avec mes arguments. J'ai dû changer mon troisième argument secondaire puisque je répétais mon argument principal. En effet, en me relisant, j'ai réalisé que je redisais qu'Amélie se servait de son imagination pour se définir. [...]
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