[...]
1. La mère de Raymond Garraty amène à contrecoeur son fils de 16 ans dans un lieu gardé par des hommes armés. Ils se font leurs adieux et Garraty rejoint les autres participants au jeu auquel il a choisi de participer : la Longue Marche. Entouré de soldats, le célèbre et impressionnant commandant attribue aux cent candidats un numéro. Parmi eux il y a Peter McVries (n°61), le provocateur Hank Olson (n°70), le solitaire Stebbins, Art Baker et Garraty (n°47). À 9 heures la Marche débute : les jeunes participants ne doivent pas marcher en dessous de 6,5 km/h au risque de recevoir un avertissement. Au bout du quatrième avertissement, ils reçoivent "un ticket", c'est-à-dire qu'ils sont éliminés. Il faut une heure pour annuler un avertissement. Garraty vient du Maine, la région que la Longue Marche traverse. Alors que Stebbins ferme la marche, Gary Barkovic (n°5) enlève un caillou de sa chaussure ce qui lui vaut trois avertissements. Quand il avait dix ans, Garraty a assisté avec son père au passage d'une Longue Marche et a aperçu des marcheurs exténués. Parmi les supporteurs sur le bord de la route, Garraty s'approche d'une jeune fille et l'embrasse, ce qui lui vaut un avertissement.
2. Le marcheur Harkness (n°49) note les noms de tout le monde avec l'ambition d'écrire un livre. Chaque participant a sa façon d'aborder l'épreuve, par exemple Barkovic a en permanence le maximum d'avertissements. Curley (n°7) a une crampe et obtient 3 avertissements. Malgré une douleur insoutenable, Curley se traîne pour continuer à avancer mais cela ne suffit pas : il est éliminé par les soldats qui l'entourent et le fusillent. Les marcheurs ne sont plus que 99 et seul le gagnant survivra. Les marcheurs ont fait 30 Km. Le candidat n°9 - Ewing - est en difficulté et reçoit trois avertissements. Alors que Baker a de la compassion pour lui, Barkovitch se montre satisfait de voir un adversaire en moins. Ewin s'effondre et est abattu (...)
[...] Désabusé après leur séparation, il a décidé de s'inscrire à la Longue Marche mais le regrette amèrement. Garraty réfléchit et ignore les raisons qui l'ont poussé à faire la Marche Après 200 Km parcourus, Garraty a perdu ses trois avertissements. Olson, totalement replié sur lui-même, est au plus mal mais marche toujours. McVries tire Garraty de ses pensées avec une joie paisible : selon lui, Barkovitch est prêt à abandonner. La récompense du gagnant est qu'il peut demander ce qu'il veut et, actuellement, le plus grand souhait de McVries et de Stebbins, serait de mourir et d'en finir avec cette torture. [...]
[...] Comme Olson a fait tomber sa ceinture de rationnement, Garraty lui donne une portion de la sienne. Travin, atteint de diarrhée, cumule les avertissements et est abattu. Garraty commence à souffrir des pieds. McVries se montre franc et cruel envers Olson qui est à bout de fatigue. Garraty pense à sa petite-amie Jan et au fait qu'il soit encore puceau. Les marcheurs entrent dans la ville Caribou, où attendent de nombreux journalistes. Barkovitch se vante de sa bonne forme lors d'une interview ce qui lui vaut la mauvaise humeur des autres participants. [...]
[...] Olson semble à bout et prend un avertissement. Larson s'assoit et est abattu ; il est le premier d'une longue série. Au bord de l'évanouissement, Garraty vide son bidon d'eau sur sa tête. Alors que McVries et Garraty se disent qu'ils n'ont jamais assisté à la fin d'une Longue Marche, le solitaire Stebbins parle pour la première fois et décrit la fin d'une Marche à laquelle il a assisté quand il avait 13 ans. Il a vu deux finalistes - en lambeaux - qui avançaient comme des zombies et luttaient pour avancer. [...]
[...] Devant l'engouement général, il n'a pas osé annuler sa participation et s'est retrouvé au départ de la Longue Marche sans vraiment réaliser ce qu'il lui arrivait Les marcheurs entendent la clameur de la foule à plusieurs kilomètres de la ville d'Augusta. Dans la ville, les marcheurs sont abrutis par le bruit de la foule qui les acclame. Épuisé, Garraty s'énerve contre Barkovitch qui est au plus mal. Accablé par ces paroles dures, Barkovitch s'automutile avant d'être fusillé Au lever du jour, ils ne sont plus que 26 survivants. Garraty marche à côté de Stebbins qui cherche à le provoquer en le raillant sur le fait qu'il soit encore puceau. Énervé, Garraty s'éloigne. [...]
[...] Sous le choc, Garraty se remet en marche pendant que McVries est tué. À 20 heures, ils ne sont plus que deux encore en vie et totalement à bout : Garraty et Stebbins. Finalement, Stebbins s'accroche à Garraty et s'effondre, mort. Machinalement, Garraty se remet à marcher. Alors que le commandant s'approche de Garraty pour lui demander ce qu'il souhaite comme récompense et que la foule acclame le gagnant, Garraty est ailleurs et continue sa marche. Il croit voir devant lui une ombre, un autre concurrent qui ne s'est pas encore arrêté. [...]
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