Le Rouge et le Noir de Stendhal a été publié pour la première fois en novembre 1830, bien que l'édition originale mentionne la date de 1831. C'est un roman aux thèmes multiples et variés, dont le héros, le jeune Julien Sorel, se retrouve dans la peau d'un personnage au caractère complexe mais non dépourvu d'intérêt. Pourtant très critiqué à sa parution, ce roman est devenu un des grands chef d'ouvre de la littérature française.
[...] Mme de Rênal avait été pour moi comme une mère. Mon crime est atroce, et il fut prémédité. J'ai donc mérité la mort, messieurs les jurés. Mais quand je serais moins coupable, je vois des hommes qui, sans s'arrêter à ce que ma jeunesse peut mériter de pitié, voudront punir en moi et décourager à jamais cette classe de jeunes gens qui, nés dans une classe inférieure et en quelque sorte opprimés par la pauvreté, ont le bonheur de se procurer une bonne éducation et l'audace de se mêler à ce que l'orgueil des gens riches appelle la société. [...]
[...] Mathilde tente alors tout, pour le sauver, en vain : Julien refuse son aide. Métamorphosée par sa passion, Mathilde, à la mort de son amant, se réincarne en Marguerite de Valois, en reproduisant le rite de son ancêtre. Mathilde, par son caractère, par ses sentiments et par ses actions n'inspire que du respect, voire de l'admiration, au lecteur. IV. Les thèmes importants Le Rouge et le Noir, est un roman aux thèmes multiples et complexes. Le premier que l'on remarque est la peinture de la société contemporaine à l'auteur. [...]
[...] Cette histoire est constituée de deux livres, qui nous exposent chacun deux parties bien distinctes de la vie du jeune héros ; mais pourtant, elles contiennent toutes deux un épisode sentimental. Le livre premier nous narre l'histoire de Julien, à Verrières, en tant que précepteur ; on distingue principalement quatre étapes. Stendhal plante tout d'abord le décor de son livre, et nous présente les personnages. On apprend ainsi que Verrières est une petite ville de Franche- Comté, et que son maire, M. [...]
[...] C'est une femme qui, bien qu'elle soit mère et âgée de 30 ans, est encore belle et fraîche : Julien n'avait jamais vu un être aussi bien vêtu et surtout une femme avec un teint si éblouissant, lui parler d'un air si doux Tout d'abord impressionnée par Julien (plus pour sa fonction de précepteur que pour lui- même), elle est touchée par son apparente fragilité et par son côté un peu féminin. Très vite, elle en tombe amoureuse, et trompe son mari. Mais elle reste, pour autant, une mère exemplaire, vouée tout entière à l'amour de ses enfants. L'Amour est pour elle une révélation, et on la découvre alors comme une femme douce, tendre, presque parfaite, et qui se conduit comme une mère avec Julien. [...]
[...] Il est subjugué par la beauté et la douceur de cette femme et, par défis, il décide de la séduire. Julien, qui jusque là nous apparaissait comme un être un peu naïf et inexpérimenté, devient alors froid, juste, impassible en tant que précepteur. Lorsqu'il séduit Louise de Rênal, il se montre par moments comme un être cynique ; et il en est de même avec Mathilde de la Mole. Mme Derville (amie de Mme de Rênal) dit d'ailleurs de lui : C'est un sournois et on apprend par la suite que Julien triomphe habituellement par son absence de sympathie. [...]
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