En réalité Julien, bien que héros de l'oeuvre est un personnage ambigu : il a tendance à se tromper lui-même : fils d'apprenti et pauvre paysan, ses études et sa connaissance finiront par faire de lui un petit bourgeois (...)
[...] et se fait un devoir de saisir la main de Mme de Renâl. Cependant les sentiments de Julien se transforment vite en amour réel, car il se trouve ému par la gentillesse et la sensibilité de sa maîtresse. Sa passion devient alors d'une solidité exceptionnelle et résistera tout au long du roman. Mme de Renâl a été mariée pendant 16 ans à son mari avec lequel bien qu'elle ait eu trois enfants, n'a jamais connu l'amour. Avant l'arrivée de Julien elle se figurait tous les hommes comme son mari ou Mr Valenod : la grossièreté, et la plus brutale insensibilité à tout ce qui n'est pas intérêt d'argent, de préséance ou de croix : la haine aveugle pour tout raisonnement qui les contrariait, lui parurent des choses naturelles à ce sexe, comme porter des bottes ou un chapeau de feutre L'amour est donc extérieur à la conscience de Mme de Renâl, ainsi la tendresse dont elle fait preuve à l'égard de Julien se transforme rapidement une passion absolue et arrache totalement Mme de Renâl à la morale bourgeoise. [...]
[...] Alors qu'elle n'est pas au courant du refus de Julien d'épouser Elsa, Mme de Renâl se morfond en pensant avec horreur au bonheur auquel pourraient gouter les futurs mariés Chapitres 9 à 11 : Julien tente de séduire sa maîtresse et pour cela se fixe certains objectifs. Un soir, par hardiesse il saisit la main de Mme de Renâl, y voyant un bon moyen de lui témoigner son attirance. Après plusieurs échecs et plusieurs soirées passées dans le jardin, Julien parvient à garder cette main dans la sienne : pour lui c'est une victoire. Enhardi il veut lui déclarer son amour. [...]
[...] L'abbé Chelan dit à son propos : il a trop de sensibilité aux vaines grâce de l'extérieur Julien est surtout un jeune homme tourmenté par sa condition sociale et qui se trompe parfois sur lui-même de part l'ambiguïté de ses sentiments, chose qui le pousse souvent dans le roman à jouer un rôle qui ne correspond pas ni à sa personnalité, ni à ses sentiments. Madame de Rênal : Madame de Rênal est une jolie femme de 30 ans mariée au maire de Verrières. Mariée par arrangement dès ses seize ans après avoir reçu une éducation religieuse stricte, riche héritière d'une tante fortunée, elle n'a aucune expérience de la vie : c'est une jeune femme naïve, crédule, innocente et dévote qui n'a jamais connu l'amour. Son mari est un être grossier qui ne s'occupe guère de sa femme et ne le ménage pas. [...]
[...] Chapitres 17 et 19 : L'arrivée d'un monarque à Verrières est imminente : toute la ville est en émoi. Mme de Renâl obtient une place dans la garde d'honneur pour son amant, chose choquante pour toutes les familles fortunées de la ville qui n'ont pas pu y placer leurs fils. Celle-ci se félicite de la manœuvre, mais la soudaine fièvre de son plus jeune enfant la force à réfléchir à son adultère, y voyant un signe de la désapprobation céleste. [...]
[...] Mr de Renâl emporté par la crainte que Mr Valenod ait eu cette idée avant lui se hâte d'aller trouver le père Sorel afin de lui faire cette proposition. Celui-ci en vieil avare se défend d'accepter trop hâtivement mais y voit un excellent moyen de se débarrasser de son fils qu'il méprise et lui revient trop cher. Il manœuvre habilement de façon a obtenir pour son fils et lui la rémunération la plus élevée possible. Après d'âpres négociations le maire finit par accepter. [...]
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