Fiche de lecture niveau BTS sur l'oeuvre Des souris et des hommes de John Steinbeck.
[...] Avant d'écrire son premier roman, en 1929, Steinbeck travaillait comme ouvrier sur les chantiers de New York. Donc le fait d'avoir côtoyé ce milieu ouvrier, l'a aidé à comprendre leur façon de penser, leur mode de vie, leur savoir faire et savoir Etre etc . Dans son roman Des souris et des hommes il s'est servi de cette expérience pour inventer et décrire les personnages de Georges et Lennie. Sa région et, plus particulièrement, sa ville natale ont influencé son œuvre. Salinas est une ville qui pour principale activité, l'agriculture. [...]
[...] Les personnages principaux Lennie Small : C'est un homme énorme, brun de visage, avec des yeux inquiets et perçants, des traits marqués. Il marche lentement, en traînant les pieds comme un ours traîne ses pattes Vêtu d'un pantalon et d'une veste en coton bleue à bouton en cuivre, Lennie est doté d'une très grande force physique, ne parvenant pas à maitriser la puissance qu'il dégage. Il est également intellectuellement déficient. Steinbeck le compare régulièrement à des animaux (cheval, ours, chien). Incapable de raisonner, penser, Lennie est un homme qui vit au moment présent : il n'a aucune mémoire. [...]
[...] John Steinbeck était un auteur engagé, il a souvent pris position au sujet de thèmes récurrents de la société, notamment : - Contre la misère : Dans son livre Les raisins de la colère, Steinbeck traite des faits qui ont marqués les années 20, aux Etats-Unis, comme les conditions de vie des plus pauvres, l'exclusion - Contre le maccarthysme : Aux Etats-Unis, qui consiste à traquer d'éventuels agents, militants ou sympathisants communistes. Il s'agit également d'une politique réduisant l'expression d'opinions politiques ou sociales jugées défavorables, en limitant les droits civiques sous prétexte de défendre la sécurité nationale. - Pour la guerre : Steinbeck est connu pour ses romans mais également comme reporter de guerre. En effet, en 1943, il est correspondant de guerre en Europe et en Afrique du Nord pour le New York Herald Tribune. [...]
[...] Il porte toujours, à la main gauche, un gant de travail remplie de vaseline : c'est un ancien boxeur, léger et habile et très provocateur. Portant des bottes à hauts talons, il est très jaloux des personnes de grandes tailles (ce qui cause beaucoup d'ennuis à Lennie). Curley s'attaque toujours aux plus faibles, et représente une barrière au rêve des deux héros. De plus, il n'a pas de rêve et d'intérêt au monde extérieur, si ce n'est l'amour envers sa femme. [...]
[...] Malgré le fait qu'il rejette parfois la faute sur Lennie, sans qui, dit-il : la vie serait plus facile Il aime Lennie comme son frère malgré son encombrement et ses bêtises. Son passé n'est que très peu dévoilé mais on sait que c'est un homme qui aime les cartes, aller au café, jouer au billard. C'est ce qu'il fait lorsqu'il veut s'évader de la dure réalité et lorsqu'il sent que son rêve s'éloigne, il se résout à travailler encore plus. Ce n'est qu'après le meurtre de la femme de Curley qu'il avoue qu'il a toujours su que son rêve était impossible. B. [...]
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