Le Spleen de Paris, pièce 6, Charles Baudelaire, Chacun sa Chimère, apologue
Le Spleen de Paris, recueil posthume de Baudelaire publié en 1869 est composé de cinquante pièces dont la sixième s'intitule Chacun sa Chimère. Il s'agit d'un récit relatant la rencontre dans un décor étrange du narrateur et d'hommes portant sur leur dos une chimère.
[...] - Une image de la vie humaine. - Il faut se battre contre tout pour survivre : destiné humaine : fléau destiné à l'homme, vision pessimiste. - Visages fatigués et sérieux : les hommes ne savent pas où ils vont. - Fatalité : poids de force supérieur à l'homme qui l'écrase. - Présent de vérité générale : se dérobe - Le poids de la chimère accable l'Homme, le fait souffrir mais il continue à croire au rêve, le rêve est plus fort. [...]
[...] - Mais le poète va être attaqué par l'Indifférence : il est lourdement accablé, la chimère est écrasante. - Baudelaire n'a pas de rêve donc il souffre plus que les hommes, c'est plus difficile pour lui. - D'où le titre Chacun sa Chimère - Baudelaire perd de sa sensibilité et devient comme les autres. Conclusion : L'apologue Chacun sa Chimère propose une réflexion pessimiste sur la destiné tragique de l'humanité et sur celle du poète. Cet apologue n'en reste pas moins de la poésie : par la force de l'allégorie et le langage métaphorique et musicale. [...]
[...] Introduction : Le Spleen de Paris, recueil posthume de Baudelaire publié en 1869 est composé de cinquante pièces dont la sixième s'intitule Chacun sa Chimère. Il s'agit d'un récit relatant la rencontre dans un décor étrange du narrateur et d'hommes portant sur leur dos une chimère. Le texte constitue un apologue (ayant une visée didactique, morale) dont nous allons essayer de déchiffrer le sens en organisant notre étude selon trois axes : un paysage angoissant, un tableau allégorique et enfin la solitude d'un poète. [...]
[...] - La puissance de cet animal : muscles élastiques. Elle s'agriffe à la poitrine, elle est extrêmement puissante, collée à son dos. - Elle surmonte l'homme et l'homme est sa monture. - Elle inspire la peur, il la compare à un de ces casques horribles : bête féroce. - Un animal qui domine, terrifie mais qui ici va incarner l'autre sens de chimère : rêve agréable, fantasme, désir. - Baudelaire va jouer sur les deux sens. Les hommes : l'indétermination. [...]
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