1. Combien de poèmes ?
Le recueil de poèmes Le Spleen de Paris, compte cinquante poèmes, écrits autour des années 1860. C'est après avoir publié un premier recueil de poèmes en vers, Les Fleurs du Mal (1857), que Baudelaire fait paraître ses poèmes en prose séparément dans des revues. Le recueil complet ne verra le jour qu'après la mort de l'auteur.
2. Par quelle métaphore le poète caractérise-t-il son recueil dans la lettre qui lui sert de préface ?
Dans cette préface, Baudelaire compare son recueil à un serpent, car il dit que tout "y est à la fois tête et queue, alternativement et réciproquement". En effet, il veut signifier par là que chacun de ses poèmes est indépendant des autres, et qu'ainsi le lecteur peut les lire dans l'ordre de son choix, ou même ne pas en lire certains, rien ne l'empêchera de les comprendre. Il renforce sa métaphore par l'évocation des vertèbres de l'animal, que l'on peut enlever, "et les deux morceaux de cette tortueuse fantaisie se rejoindront sans peine". L'analogie, qui est plutôt vague au tout début de la lettre, devient explicite à la fin du premier paragraphe, puisqu'il écrit clairement à Arsène Houssaye : "j'ose vous dédier le serpent tout entier".
3. Quels thèmes apparaissent dans le recueil ? (en donner au moins deux)
Baudelaire construit son recueil autour de quelques thèmes dominants. En effet, on trouve assez souvent des poèmes évoquant le spleen, comme l'indique le titre de l'oeuvre ; spleen qui est une forme de tristesse, de nostalgie, de mélancolie, liée à l'ennui du poète. Ce sentiment est déjà décrit dans la première partie des Fleurs du Mal et dans certains poèmes.
Comme causes de ce spleen, on peut distinguer ici deux thèmes : la vieillesse et la solitude. Le thème de la vieillesse est clairement indiqué dans le titre de deux poèmes. Elle est d'abord évoquée par le poème Le Désespoir de la vieille, où une vieille femme effraie un bébé, par son apparence peut-être, alors qu'elle souhaite simplement lui plaire. Dans Le vieux saltimbanque apparaît aussi cette thématique : le personnage est représenté comme miséreux et triste, alors qu'il était dans sa jeunesse un "brillant amuseur". Baudelaire associe donc la vieillesse à la tristesse, et également à la pauvreté, à travers la phrase "Ici la misère absolue, la misère affublée, pour comble d'horreur, de haillons comiques" (...)
[...] Dans ces poèmes, à plusieurs reprises, Baudelaire fait l'éloge de la beauté de la femme. C'est le cas, par exemple, dans La belle Dorothée où le poète décrit le visage, les vêtements, l'allure du personnage pour nous faire admirer celui-ci ; ou encore dans Un hémisphère dans une chevelure où le poète fait l'éloge de la femme par un blason de la chevelure. Mais il met aussi en évidence les défauts des femmes, comme c'est le cas dans Mademoiselle Bistouri où la femme, d'abord inconnue de Baudelaire, se révèle être obsessionnelle, folle et à la limite de l'hypocondrie : elle est obnubilée par les médecins, au point d'aller les voir sans être malade. [...]
[...] C'est le cas dans Les yeux des pauvres où Baudelaire fait le récit d'une sortie avec sa bien-aimée, et conclut par la phrase Tant il est difficile de s'entendre, mon cher ange, et tant la pensée est incommunicable, même entre gens qui s'aiment ! qui ressemble fortement à une conclusion, une morale. De même, dans le poème La fausse monnaie le récit raconte une promenade avec un ami, et la phrase de fin, On n'est jamais excusable d'être méchant, mais il y a quelque mérite à savoir qu'on l'est ; et le plus irréparable des vices est de faire le mal par bêtise grâce au pronom indéfini, englobe tout le monde, et ainsi, donne une leçon, à l'instar d'une morale. [...]
[...] Comme causes de ce spleen, on peut distinguer ici deux thèmes : la vieillesse et la solitude. Le thème de la vieillesse est clairement indiqué dans le titre de deux poèmes. Elle est d'abord évoquée par le poème Le Désespoir de la vieille où une vieille femme effraie un bébé, par son apparence peut-être, alors qu'elle souhaite simplement lui plaire. Dans Le vieux saltimbanque apparaît aussi cette thématique : le personnage est représenté comme miséreux et triste, alors qu'il était dans sa jeunesse un brillant amuseur Baudelaire associe donc la vieillesse à la tristesse, et également à la pauvreté, à travers la phrase Ici la misère absolue, la misère affublée, pour comble d'horreur, de haillons comiques La solitude, quant à elle, apparaît dans Le Désespoir de la vieille également, puisque Baudelaire écrit Alors la bonne vieille se retira dans sa solitude éternelle On retrouve ce thème dans Le fou et la Vénus où le personnage, solitaire privé d'amour et d'amitié implore une statue de Vénus d'avoir pitié de sa tristesse. [...]
[...] A travers les personnages, Baudelaire met donc en évidence des rapports complexes et difficiles que les hommes entretiennent avec les femmes Nommez 5 personnages différents rencontrés au gré de ses promenades dans la ville. Comme au cours de promenades dans la ville, les poèmes présentent différents personnages. Un homme bien habillé, un plaisant (dans le poème qui porte ce nom), souhaite la bonne année à un âne. Ce personnage représente, et prouve, ainsi pour le poète la bêtise du monde. [...]
[...] Au fil de la lecture / En vue de préparer l'entretien : Charles Baudelaire, Le Spleen de Paris 1. Combien de poèmes ? Le recueil de poèmes Le spleen de Paris, compte cinquante poèmes, écrits autour des années 1860. C'est après avoir publié un premier recueil de poèmes en vers, Les Fleurs du Mal (1857), que Baudelaire fait paraître ses poèmes en prose séparément dans des revues. Le recueil complet ne verra le jour qu'après la mort de l'auteur Par quelle métaphore le poète caractérise-t-il son recueil dans la lettre qui lui sert de préface ? [...]
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