Le Spleen, Baudelaire, montrée de la crise, poème, victoire de la folie
C'est le dernier poème de la série des 4 poèmes qui porte le titre de Spleen (Spleen = mal-être pour Baudelaire)
La définition du spleen de Baudelaire : « un immense découragement, une sensation d'isolement insupportable, une peur perpétuelle d'un malheur vague, une défiance complète de mes forces, une absence totale de désir, une impossibilité de trouver un amusement quelconque » .
[...] Il n'a pas la force de le surmonter et le profond ennuie signifie qu'il a l'ennuie de la vie et même que la vie le dégoute. Donc ce Spleen montre les limites de l'esprit à lutter contre ce monde extérieur si oppressant et on voit que l'esprit abodique à mort. Éclatement de la crise à la 4ème strophe avec ce vocabulaire charger de violence. L'hallucination annoncer dans la 3ème strophes éclate enfin. Cependant le poète met toute l'énergie qu'il ui reste (l'énergie du désespoir) pour pousser un hurlement avant de sombrer complétement. à victoire de la folie. [...]
[...] Le caractère inexorable (répétition du quand et et que Le spleen est marqué par le deuil et la mort Le poème se compose de 3 actes La montrée de la crise : Les 3 premières strophes sont la montée de la crise propositions temporelles introduites par la conjonction quand et les éléments du paysage (le Ciel, la Terre, la Pluie) sont l'un après l'autre afféctés par des images qui interdisse toute échapatoire (comme en prison couvercle, cachot, barreaux Thème dominant celui de l'oppression et celui de la claustration bas, lourd, père et couvercle donne l'idée d'étouffement morale et d'écrasement physique. Alors l'horizon qui était ouvert se referme de plus en plus. En premier la terre (cachot), les murs, le plafond, puis les barreaux. Donc il se sent enfermé et étouffé et cela l'obscède. La conscience ou l'esprit deviennent complétement passif. [...]
[...] Et les cloches de la 5ème strophes annonces l'enterrement. La victoire de la folie : La dernière strophe est séparé des autres, car elle commence par un tiret, c'est également la strophe de l'égarement de l'esprit. L'auteur semble spectateur et plus acteur. La volonté, le sentiment d'identité, la perception du monde extérieur ont disparu : il faut parler de folie, état extrême de la dépression hallucinatoire. L'espoir vaincu laisse place à l'angoisse Conclusion : Baudelaire utilise beaucoup d'image concrete dans ce poème pour exprimer un trame spirituel, psycologique. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture